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Nous le savons, la Terre n’est pas éternelle. Elle l’est d’autant moins que les Hommes la détruisent peu à peu depuis des siècles. Il est indispensable de faire les efforts nécessaires pour la préserver du mieux possible. Mais pour certaines personnes, comme Elon Musk, il faut surtout trouver un plan B viable.
Emmanuel Macron le disait, il ne peut pas y avoir de plan B, puisqu’il n’y a pas de planète B. Elon Musk est de toute évidence en désaccord total avec cette prise de position. L’entrepreneur et fondateur de SpaceX est clair : la planète a une date de péremption et la vie sera bientôt impossible. Comment faire alors pour assurer la survie de l’humanité ?
Pour Elon Musk, une planète B est possible
Face à la menace de l’extinction de la vie humaine, Elon Musk place au cœur de son projet la colonisation de Mars. Cette planète, toujours selon lui, prend la forme d’une « assurance-vie » pour l’humanité.
Son ambition : envoyer les premiers humains sur la planète rouge dès 2029 et y bâtir une colonie autonome, capable de survivre indépendamment de la Terre. Ce projet, évidemment fascinant, quoique vecteur de controverses, mobilise aujourd’hui d’immenses moyens technologiques et financiers.
Elon Musk ne pense pas simplement à la destruction de la Terre par son étoile, le Soleil (Futura Sciences). C’est inévitable et les scientifiques s’accordent tous sur ce futur. L’homme d’affaires estime que les hommes et les femmes ne pourront plus vivre sur la planète bleue bien avant.
Il souhaite nous éviter des catastrophes, naturelles ou humaines. « Mars est une assurance-vie pour la vie collective », explique-t-il. Il insiste sur l’importance de devenir une civilisation multiplanétaire pour garantir la survie de notre espèce.
Cette vision s’accompagne d’un calendrier précis : après une première mission robotisée prévue pour 2026, SpaceX vise un premier vol habité vers Mars en 2029 ou 2031, selon les avancées technologiques et les succès des essais en cours (Forbes).
L’humanité face aux défis technologiques
Cette volonté pourrait sortir d’un film de science-fiction. À l’heure actuelle, elle rencontre plusieurs obstacles. Les missions devront affronter des défis majeurs : durée du voyage (entre 80 et 150 jours), exposition aux radiations, autonomie alimentaire et énergétique, et surtout nécessité de créer un habitat capable de résister aux conditions extrêmes de la planète rouge.
Pour y parvenir, SpaceX mise sur le développement du vaisseau Starship, une fusée réutilisable de très grande capacité. Elon Musk l’assure, elle permet de transporter hommes, robots et matériel en masse (BBC).
Les premières missions devraient acheminer des équipements pour produire sur place oxygène, méthane et fertilisants à partir des ressources martiennes. Elles poseraient ainsi les bases d’une colonie autonome.
Un projet qui fascine, interroge et divise
L’ampleur du projet martien d’Elon Musk suscite autant d’admiration que de scepticisme. D’un côté, il incarne l’esprit pionnier et la capacité de l’humanité à se projeter au-delà de ses limites terrestres. De l’autre, de nombreux experts soulignent les incertitudes technologiques, les risques humains et les coûts colossaux d’une telle entreprise (The Bulletin).
Pour appuyer les réserves, il n’y a qu’à se plonger dans les récents essais du Starship : ce sont des échecs qui rappellent la complexité d’un tel projet (Presse-citron). En outre, des questions éthiques entrent en jeu. Entre la colonisation d’une autre planète, l’impact environnemental et la gestion des ressources, les débats font rage.
Malgré tout, Elon Musk poursuit son objectif : faire de Mars le second foyer de l’humanité, avec la conviction que le salut de notre espèce passe par la conquête de nouveaux mondes.