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Il suffit de regarder les informations quotidiennes pour inquiéter même les âmes les moins sensibles. Situation géopolitique tendue, guerres, réchauffement climatique, catastrophes naturelles… Les raisons de préparer en amont une possible nouvelle ère sont nombreuses. Or, pour cela, certains aliments doivent rejoindre votre liste de courses.
De plus en plus de personnes se préparent à un basculement. Elles estiment que le monde va changer et font en sorte de pouvoir gérer la situation le jour où elle surviendra. Mais quels sont les aliments à prioriser si, demain, l’humanité était au bord du gouffre ? Les chercheurs de l’Université d’Otago, en Nouvelle-Zélande, répondent à cette question (azn-media.fr).
Face à l’apocalypse, quels aliments choisir pour survivre ?
L’objectif des chercheurs est simple. Ils souhaitent identifier les aliments les plus adaptés pour assurer la survie de l’humanité dans des conditions extrêmes. Leur scénario fait apparaître, par exemple, un hiver nucléaire ou un bouleversement climatique intense.
Surprise, les aliments qu’ils mettent en avant ne sont pas forcément ceux que nous avons en tête. En cas d’hiver nucléaire (absence de ciel bleu à cause des cendres, plus de soleil), les chercheurs recommandent de miser sur des cultures résilientes comme les épinards et la betterave.
La raison est simple. En effet, ces plantes peuvent pousser dans des conditions de faible luminosité et de basses températures, là où la plupart des cultures traditionnelles échoueraient. De plus, elles offrent un bon apport nutritionnel et peuvent se cultiver sur des sols moins fertiles.
Si toutefois la météo est normale, c’est un autre aliment qui sort du lot : les pois. Ces légumineuses sont effectivement très efficaces pour se nourrir. Jugez plutôt : il suffit de 292 m² de terre pour nourrir une personne pendant un an.
L’efficacité spatiale, une priorité en situation de crise
L’étude prend évidemment en compte les contraintes logistiques. Face à une catastrophe mondiale, l’espace cultivable pourrait être très faible. Les chercheurs de l’Université d’Otago évaluent donc la capacité des différentes cultures à fournir un maximum de nutriments sur une surface minimale.
Comme nous le disons plus haut, les pois sont imbattables à ce sujet. Cependant, ils sont fragiles. D’autres aliments sont donc potentiellement plus intéressants. Ainsi, d’après les chercheurs, la combinaison de blé (97 %) et de carottes (3 %) s’impose comme la plus efficace (futura-science.com). En effet, le blé apporte les glucides nécessaires et les carottes viennent compléter l’apport en vitamines et minéraux.
Repenser la sécurité alimentaire pour l’avenir
Cette étude peut sembler anodine. Mais les recherches que dirige Matt Boyd ouvrent un débat important sur la préparation des sociétés face à d’éventuelles crises alimentaires.
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Elle souligne ainsi la nécessité de développer des systèmes agricoles résilients, capables de s’adapter à des conditions extrêmes. D’après l’étude, il est indispensable de repenser l’utilisation des terres pour garantir la sécurité et le bien-être des populations.
La diversité des cultures, l’efficacité dans l’utilisation de l’espace et la capacité à produire des aliments nutritifs dans des environnements hostiles deviennent des priorités stratégiques.
Certains de nos lecteurs pourraient voir en cette étude de la science-fiction. Une réflexion sur un avenir qui n’arrivera jamais. Pour autant, l’ONU, la FAO et l’UNICEF alertent sur l’augmentation de la faim dans le monde. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, estime que la crise alimentaire mondiale exige une réponse urgente. Ainsi, ce n’est pas parce que le manque d’aliments ne nous concerne pas qu’il ne concerne personne.