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Vous qui lisez ces lignes, peut-être que vous vous reconnaissez dans le titre. Vous êtes potentiellement une personne qui s’inquiète trop, souvent, et pour tout. Mais aujourd’hui, notre analyse en psychologie se base sur les personnes qui s’inquiètent au sujet des objets. Un psychologue l’aborde dans une théorie qu’il a lui-même développée.
Pour certains, les personnes qui s’inquiètent trop pour des objets peuvent se résumer en un mot : elles sont matérialistes. Mais est-ce la réalité ? Que nous dit l’approche en psychologie de ce comportement ? Peut-il révéler des choses plus profondes sur nous ? C’est le moment de le savoir.
Un psychologue nous partage sa vision de l’attachement excessif aux objets
La psychologie nous enseigne que la manière dont nous réagissons à la perte ou à la détérioration d’un objet en dit long sur notre personnalité et notre équilibre émotionnel.
Il existe différentes catégories de personnes. Alors que certaines dramatisent lorsqu’elles perdent ou cassent un objet, d’autres prennent la situation avec philosophie. Elles peuvent même en rire en tournant la situation en dérision.
Cette différence de perception dépend de plusieurs facteurs, notamment l’effort fourni pour obtenir l’objet ou sa valeur symbolique. Si vous avez mis des mois à économiser afin de vous offrir un objet onéreux, le casser peut évidemment conduire à une réaction excessive.
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Pour le psychologue François David Camps, ce comportement est le reflet de certains mécanismes psychologiques. Dans ses études sur la perte comme opérateur psychique fondamental, il fait le lien entre cette attitude et l’angoisse de la perte (shs.cairn.info).
De son côté, le psychiatre John Bowlby développe la théorie de l’attachement. Il nous explique que les liens émotionnels influencent le rapport aux objets et aux personnes (doctonat.com).
L’attachement matériel : un signe de fragilité psychologique ?
Accorder trop d’importance aux objets peut devenir problématique. La psychologie moderne met en garde contre cette tendance à s’angoisser pour des choses qui, au fond, sont remplaçables.
Le médecin Donald Winnicott a développé le concept d’objet transitionnel. Il nous explique que certains objets jouent un rôle dans la construction de l’identité et la sécurité émotionnelle. De son côté, l’universitaire Russell Belk explore la notion de prolongement de soi. Il affirme effectivement que les objets personnels sont une extension de notre identité et de nos aspirations.
Mais si la perte ou la dégradation d’un objet provoque chez vous du stress, de la colère ou de la tristesse, cela peut être le signe d’une santé mentale fragile. Bien évidemment, nous faisons référence aux personnes pour qui ces réactions sont excessives, parfois invivables pour elles et pour leurs proches.
Les psychologues recommandent de transformer ces situations en opportunités d’apprentissage, notamment pour les enfants. Montrer à un enfant qu’il est plus important que sa bêtise, ou l’impliquer dans la réparation de ses erreurs, favorise l’empathie, la responsabilité et une meilleure gestion émotionnelle.
Il s’agit de rappeler que les personnes sont toujours plus importantes que les objets, un principe fondamental en psychologie positive. Souvenez-vous : les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain. Plus tôt ils apprennent cette approche, plus vite ils se libèrent du stress de la perte ou de l’erreur.
Conseils de psychologie pour renforcer sa santé mentale au quotidien
Pour éviter de tomber dans le piège de l’attachement excessif aux objets, la psychologie propose quelques conseils simples, mais efficaces. Pour vous sentir mieux dans votre tête, dormir suffisamment, faire de l’exercice et manger sainement sont des réflexes quotidiens à avoir.
Ensuite, il ne faut pas négliger ses relations sociales, avec sa famille comme avec ses amis. Pour vous détacher du matériel, se tourner vers l’immatériel peut aider. Accompagnez vos proches, participez au bien-être de la société (comme du bénévolat).
Enfin, nous vous invitons à pratiquer la relaxation. Cette activité, à faire seul à la maison par exemple, aide à vous calmer et à prendre de la distance. Il est évidemment possible de consulter un psychologue si toutefois ce comportement vous empêche de vivre sereinement.
