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Les achats, lorsqu’ils deviennent compulsifs, peuvent se montrer très difficiles à gérer au quotidien. En revanche, de nombreuses personnes se demandent pour quelles raisons elles souffrent de ce phénomène. La psychologie a alors apporté des réponses.
Une compulsion expliquée par la psychologie
Les achats font partie de la vie quotidienne. Mais lorsqu’ils deviennent inarrêtables et compulsifs, le plaisir se transforme en véritable mal-être. C’est une dépense psychologique qui peut vraiment se transformer en cauchemar.
Et pour cause, un comportement compulsif d’achat ne signifie pas juste se lâcher au moment des soldes. En effet, il s’agit d’une impulsion irrépressible d’acheter. Et ce, alors qu’il n’y a pas de nécessité.
Au bout d’un certain temps, l’oniomanie a des conséquences directes sur la stabilité financière, émotionnelle et sociale. En effet, c’est une pulsion motivée directement par une détresse intérieure, d’après la psychologie.
Pour tenter d’apaiser ce mal-être, l’achat compulsif devient alors une solution. Les personnes concernées ont tendance à perdre le contrôle de leurs actes. Elles font alors face à un cercle vicieux dans lequel l’achat représente un soulagement.
Mais juste après, ce sentiment vient, celui de la culpabilité, de la honte et parfois même du vide existentiel, selon la psychologie. Il y a d’ailleurs plusieurs éléments qui peuvent expliquer ce comportement aux conséquences désastreuses.
Dans un premier temps, l’achat compulsif peut s’expliquer par une faible estime de soi. L’achat représente alors un moyen de se valoriser. Certaines personnes qui ressentent des carences affectives développent aussi cette compulsion.
Les femmes plus touchées
La psychologie explique que l’achat devient un moyen de combler le manque de liens humains. Les réseaux sociaux jouent aussi un rôle dans l’oniomanie. La possession de biens matériels est sans cesse considérée comme un symbole de réussite.
Plusieurs études, comme celles mentionnées dans les conférences de la Global Conference on Business and Finance Proceedings, révèlent que les femmes restent plus touchées que les hommes. C’est notamment le cas entre 18 et 30 ans.
Elles ont tendance à se lâcher sur des vêtements, des accessoires ou encore des produits de beauté. Les conséquences de l’achat compulsif n’ont pas juste des conséquences sur le portefeuille, d’après la psychologie.
Elles ont aussi un impact direct sur les relations sociales, la vie professionnelle et la santé mentale. Nombreuses sont celles qui dissimulent leurs achats, évitent de les utiliser ou les oublient complètement.
Cela montre donc le caractère compulsif de cet acte. Pour mettre un terme à l’oniomanie, la psychologie conseille de suivre une thérapie cognitivo-comportementale. Cette dernière fait partie des plus recommandées dans ce genre de situation.
Et pour cause, elle permet de déconstruire les croyances liées à l’achat, de gérer les émotions et de restaurer l’estime de soi. Dans certains cas, les professionnels peuvent mettre en place des traitements médicamenteux.
