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La psychologie s’intéresse de près à nos habitudes de communication. Il faut dire qu’elles sont très importantes, puisqu’elles façonnent la qualité de nos relations. Certains comportements intriguent et questionnent.
Par exemple, quand une personne ramène systématiquement la conversation à elle-même. Cette habitude, avouons-le, souvent fâcheuse, est-elle le reflet d’un mal profond qui ronge la personne en question ? Pourquoi certaines personnes parlent-elles toujours d’elles ? Que révèle ce réflexe sur leur personnalité ?
Parler de soi : un besoin profond selon la psychologie
Selon la psychologie, le fait de parler continuellement de soi n’est pas un simple hasard ou une habitude passagère. Il s’agit d’un comportement profondément ancré, souvent inconscient, qui s’exprime dans la plupart des échanges.
Cette tendance peut rapidement devenir pesante pour l’entourage, car elle freine les véritables échanges. À vouloir se concentrer sur elle-même, la personne en oublie d’écouter les autres ou de s’intéresser à eux. Elle risque donc de passer pour quelqu’un qui ne ressent pas d’intérêt pour les autres.
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Elles ne réalisent pas toujours l’effet qu’elles produisent. Mais pour la psychologie, ce n’est pas parce qu’elles ne s’en rendent pas compte que ce n’est pas important. Bien au contraire. Cette habitude traduit effectivement un besoin de validation, une recherche constante d’attention ou de reconnaissance. Malheureusement, ce comportement peut finir par isoler socialement.
Ce que cela révèle sur la personnalité
Derrière cette habitude de monopoliser la parole, la psychologie identifie plusieurs traits de personnalité. Souvent, il s’agit d’un signe d’estime de soi fragile : en parlant de leurs réussites, de leur passé ou de leurs capacités, ces personnes cherchent à obtenir l’approbation de leur interlocuteur. Ce besoin d’obtenir une validation extérieure peut masquer une insécurité profonde ou un manque de confiance en soi.
Dans certains cas, cette façon de communiquer traduit aussi une forme de narcissisme ou un déficit d’empathie. Ces personnes peinent à se mettre à la place des autres et à s’intéresser à leurs expériences.
Elles cherchent avant tout à attirer l’attention sur elles-mêmes, ce qui peut nuire à la qualité des relations et générer des tensions dans le cercle social.
Causes profondes et pistes d’amélioration selon la psychologie
Plusieurs causes peuvent expliquer cette mauvaise habitude : peur du rejet, complexe d’infériorité ou, au contraire, de supériorité. Ces sentiments poussent à mettre en avant ses qualités ou ses expériences pour se rassurer ou se distinguer. Malheureusement, ce réflexe peut freiner la communication authentique et empêcher la création de liens solides.
Pour améliorer ses relations, il faut d’abord en prendre conscience. Les conseils de nos proches peuvent nous aider à réaliser notre propre comportement. Un regard extérieur est, curieusement, souvent le plus pertinent.
Ensuite, il faut travailler sur l’écoute active. S’intéresser sincèrement à l’autre, poser des questions et partager la parole sont des clés pour des échanges plus sains. La psychologie recommande aussi de renforcer l’estime de soi autrement que par la validation extérieure, afin de ne plus ressentir ce besoin constant de parler de soi.
Dans certains cas, consulter un professionnel peut aider à trouver des solutions. Un psychologue, par exemple, peut opter pour une thérapie afin d’identifier les causes de ce comportement.
