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Il existe une différence notable entre les personnes qui ont des difficultés à dormir et les personnes insomniaques. L’insomnie est un trouble du sommeil qui vous concerne si vous avez du mal à dormir au moins trois nuits par semaine pendant au moins trois mois.
Ce trouble se décline en plusieurs formes selon les causes et les symptômes. Comprendre ces différentes catégories permet de mieux cibler les solutions et d’adopter les meilleures stratégies à chaque situation.
Reconnaître son type d’insomnie
Il existe donc cinq grands types d’insomnie qui ont chacun besoin d’une approche spécifique.
Le premier type est celui de l’insomnie ménopausique. Entre 40 % et 60 % des femmes en période de ménopause souffrent de troubles du sommeil. Ce trouble naît des fluctuations hormonales qui rendent difficiles à la fois l’endormissement et le maintien du sommeil.
Face à cette situation, il faut revoir son alimentation (manger des plats équilibrés) et faire du sport chaque jour. Ces bonnes résolutions viennent effectivement limiter l’impact des bouleversements hormonaux.
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Il existe également l’insomnie de maintien du sommeil. Dans ce cas-là, les personnes se réveillent plusieurs fois par nuit. Les causes de ce trouble sont généralement le stress, une douleur chronique ou une maladie (diabète, problèmes urinaires, etc.).
Un médicament, le daridorexant, agit sur l’orexine, un neurotransmetteur qui joue un rôle dans notre sommeil. Ce dernier se montre efficace pour les personnes qui souffrent d’insomnie chronique. Le tout, sans créer la moindre dépendance.
Les trois autres types d’insomnie
Un autre type d’insomnie est celui concernant l’endormissement. C’est tout simplement la difficulté à trouver le sommeil. En règle générale, sa cause vient d’une activité mentale trop intense ou du stress.
Si vous souffrez de ce trouble, nous vous invitons à prendre un moment pour vous détendre avant de vous coucher. Un moment de détente permet de se relaxer et d’identifier toutes ses pensées envahissantes. Le but n’est pas de les combattre, mais de les comprendre. Plus vous les voyez, plus vous les analysez, moins elles vous inquiéteront.
C’est le même conseil que nous pouvons donner aux personnes qui souffrent d’insomnie de courte durée. Dans ce cas-là, le problème peut survenir plusieurs fois, sans jamais durer au moins trois mois. Cela peut vous concerner en cas de changement de vie ou d’événement stressant.
Dans la majorité des cas, l’insomnie disparaît avec la résolution du facteur de stress, à condition de maintenir une routine stable.
Enfin, dernier type, l’insomnie terminale. Elle se manifeste par des réveils précoces, plusieurs heures avant l’heure prévue, avec impossibilité de se rendormir. Elle touche plus souvent les personnes âgées ou celles qui souffrent de troubles anxieux ou dépressifs.
Des conséquences sur la santé
L’insomnie, quelle que soit sa forme, ne se limite pas à la fatigue : elle peut entraîner des troubles de l’humeur, une baisse de la concentration, une augmentation du risque d’accidents et, à long terme, des problèmes de santé plus graves (hypertension, diabète, dépression).
Il ne faut pas banaliser ce trouble, mais au contraire trouver des solutions pour le faire disparaître. Le plus précieux conseil est celui de la régularité. Vous devez effectivement maintenir des horaires de sommeil réguliers. En outre, avant de dormir, lisez un livre et détendez-vous. Limitez surtout les écrans.
Dans certains cas, les médicaments sont évidemment une solution. Vous pouvez en parler avec votre médecin. Mais n’oubliez pas qu’une alimentation variée et équilibrée, ainsi qu’une activité physique régulière, participent grandement à la qualité de votre sommeil.
