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Certaines personnes culpabilisent énormément lorsqu’elles disent non. D’après la psychologie, ressentir ce sentiment en dit long sur elles. Si c’est un phénomène courant, il reflète tout de même des mécanismes psychologiques complexes.
La psychologie analyse ce comportement fréquent
Refuser une invitation, décliner une demande ou dire non à une sollicitation professionnelle ou personnelle peut provoquer une véritable culpabilité chez certaines personnes. Apprendre à dire non peut paraître contre nature parfois.
Et pour cause, notre société nous encourage à toujours coopérer, quitte à s’oublier soi-même. Certaines personnes ont donc du mal à dire non par peur de décevoir ou encore de se faire juger. C’est un sentiment de culpabilité qui provient de ce que les autres pourraient penser, selon la psychologie.
La psychologue Ellen Hendriksen explique que ce sentiment provient souvent d’un besoin profond de se faire accepter et aimer. C’est un état qui se retrouve très souvent chez les personnes assez anxieuses.
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En effet, pour ces personnes, le refus reste perçu comme une menace. Elles ont peur de mettre en péril une relation ou de perdre l’affection d’une personne qu’elles adorent. Même si le refus est justifié, les individus qui ont dit « non » culpabilisent.
Il ne s’agit pas d’un problème de confiance en soi, mais plutôt d’un excès d’empathie. Une personne a du mal à poser ses limites. C’est un comportement qui peut paraître altruiste, d’après la psychologie. Dans certains cas, il l’est.
En revanche, sur le long terme, ce sentiment peut nuire à l’estime de soi. Cela peut même provoquer de la frustration et générer du stress chronique. Dire oui à tout, ce n’est pas juste accepter des choses que nous refusons de faire.
« Ce n’est pas une question de temps, mais de priorités »
En effet, c’est aussi reléguer ses propres besoins au second plan. C’est pourquoi, selon le médecin et auteur Mario Alonso Puig, savoir dire non représente un acte de santé mentale. C’est en tout cas ce qu’il a affirmé.
Il a rappelé que « tout ne peut pas être une priorité » et que « ce n’est pas une question de temps, mais de priorités ». Pour éviter de culpabiliser, il faut comprendre ses propres limites, selon la psychologie.
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Il faut à tout prix identifier ce à quoi nous sommes prêts à accepter et ce que nous ne souhaitons pas faire. Cela permet alors de mieux se respecter. Les experts révèlent également qu’il faut à tout prix établir ses propriétés.
Il s’agit d’une chose vraiment indispensable. Avec des objectifs clairs, c’est plus simple de trier les demandes des autres et de répondre de manière en fonction de ses valeurs. Sachez d’ailleurs que proposer une alternative peut aussi aider.
Au lieu d’un non brutal, vous pouvez trouver une autre solution pour la personne. Cela vous permettra alors de ne pas culpabiliser, selon la psychologie.
