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Alors que l’été commence à peine, les Français sont nombreux à préparer les vacances et à profiter de l’extérieur. Et si, quand le soleil brille, l’humeur est au beau fixe, un rien peut gâcher un moment magique. Et par « rien », nous entendons les intoxications alimentaires.
Tous ceux qui en ont déjà été victimes vous le diront : ce n’est pas rien, loin de là. Si nous pensons qu’elles ne surviennent qu’à l’étranger, dans des pays où les normes d’hygiène sont plus souples, elles peuvent aussi vous concerner chez vous. Après un barbecue ou un pique-nique, par exemple, vous pouvez en être la victime.
Intoxications alimentaires : des troubles digestifs à ne pas sous-estimer
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les intoxications alimentaires touchent chaque année 600 millions de personnes et provoquent plus de 420 000 décès dans le monde.
Elles surviennent après l’ingestion d’aliments ou de boissons contaminés par des bactéries (comme Salmonella, E. coli, Listeria ou Campylobacter), des virus (norovirus, hépatite A, rotavirus), des parasites ou des toxines naturelles (solanine des pommes de terre vertes, substances toxiques de champignons).
En règle générale, les intoxications alimentaires se matérialisent par des nausées, des vomissements, des diarrhées, des douleurs abdominales et de la fièvre. Pour les personnes en bonne santé, elles sont passagères et généralement sans danger. Mais pour les êtres vulnérables (enfants, personnes âgées, etc.), elles peuvent être très dangereuses.
Les bons réflexes à avoir pour se protéger
La bonne nouvelle, c’est que la prévention des intoxications alimentaires repose sur des gestes simples. Bien évidemment, l’hygiène est la première barrière. Tout au long de l’année, ayez le réflexe indispensable de vous laver les mains plusieurs fois par jour. C’est d’autant plus important juste avant de commencer à cuisiner ou après un passage aux toilettes.
Nous vous invitons évidemment à cuisiner avec des ustensiles propres et à nettoyer vos aliments avant de les préparer. Par exemple, même si vous avez un potager, il faut toujours laver les fruits et les légumes avant de préparer le repas.
Une intoxication alimentaire peut survenir à cause d’une mauvaise cuisson. Si elle est insuffisante, elle ne peut pas détruire certaines bactéries pathogènes. Il faut également retenir plusieurs règles d’or de la sécurité alimentaire.
Lors de la préparation du repas, nettoyez les surfaces et les ustensiles entre chaque type d’aliment (surtout après la viande crue). Ne réutilisez surtout pas une assiette ou une planche qui a contenu un aliment cru pour un aliment cuit.
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La chaîne du froid est également précieuse pour lutter contre les intoxications alimentaires. Conservez les aliments froids en dessous de 4 °C et les plats chauds au-dessus de 60 °C.
Que faire en cas d’intoxication alimentaire ?
Malgré toutes les précautions, il peut arriver de présenter des symptômes d’intoxication alimentaire après un repas. Dans ce cas, vous devez vous hydrater abondamment et vous reposer. Si l’état ne s’améliore pas ou s’aggrave, il faut consulter rapidement un professionnel de santé.
Nous vous invitons à consulter si l’intoxication alimentaire provoque une forte fièvre (au-dessus de 39 °C) ou si vous avez du sang ou du mucus dans les selles. Chez l’enfant, il faut s’inquiéter si l’urine devient rare ou absente.
Dans certains cas, les intoxications alimentaires ne passent pas toutes seules. Un traitement médical devient indispensable pour les soigner et éviter certaines complications. Par exemple, dans certains cas extrêmes, elles peuvent évoluer vers un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Il s’agit d’une complication sévère qui touche les reins.