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Quand vous profitez d’une bonne bière fraîche en terrasse, pensez que cette boisson que vous aimez tant, vous la devez aux Mésopotamiens. En effet, la bière est loin d’être récente. Elle trouve ses origines il y a 7 000 ans. Les Sumériens, déjà, préparaient une forme primitive en faisant fermenter des céréales comme l’orge.
S’il y a bien une boisson qui symbolise la convivialité partout à travers le monde (ou presque), c’est bien la bière. Nous l’associons à des sorties après le travail, à des soirées entre amis, et son aspect festif résonne en nous. Mais au-delà de cela, est-elle bonne pour la santé comme certains le prétendent ? Ou, au contraire, est-elle dangereuse ?
Bière : une boisson aux mille vertus ?
La bière n’est pas qu’un simple rafraîchissement. Elle recèle aussi des nutriments intéressants, notamment des vitamines du groupe B et des antioxydants. Ces composés, selon certaines études, pourraient contribuer à la protection du système cardiovasculaire.
C’est sur ces données que s’accordent les défenseurs de la bière. Ils ne doivent pas oublier, cependant, que ces avantages potentiels ne concernent qu’une consommation raisonnable.
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L’excès, en revanche, fait rapidement pencher la balance du côté des risques : troubles hépatiques, problèmes digestifs, prise de poids, et augmentation du risque de maladies chroniques.
C’est pourquoi nous vous invitons à la modération. Ce n’est pas parce que la bière est plus légère que d’autres boissons qu’elle n’est pas néfaste. En France, les recommandations officielles sont de dix verres maximum par semaine. Ce n’est évidemment pas un objectif à atteindre, mais bien une limite.
L’impact de l’alcool sur le cerveau : vigilance nécessaire
Le docteur Richard Restak, spécialiste du cerveau, met en garde contre les effets délétères de l’alcool sur les fonctions cognitives. Une consommation régulière et excessive de bière peut nuire à la mémoire, à la concentration et à la prise de décision.
L’alcool agit comme une toxine pour les neurones. De ce fait, la bière perturbe leur communication et freine la régénération cérébrale.
À long terme, ces effets peuvent devenir irréversibles, notamment chez les personnes qui consomment de grandes quantités d’alcool sur une longue période. Les recherches montrent que l’abus de bière accroît le risque de démence, d’anxiété, de dépression et d’autres troubles psychiques.
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Alors, certes, vous avez l’impression qu’une bière fraîche vous détend. Mais en réalité, l’alcool peut accentuer les déséquilibres émotionnels.
Jeunes, adultes et seniors : la bière n’a pas le même impact pour tous
La bière attire souvent les plus jeunes, car elle est accessible et facile à consommer. Pourtant, le cerveau humain continue de se développer jusqu’à 25 ans. Commencer à boire trop tôt peut donc avoir des répercussions durables sur la santé mentale et cognitive.
Chez les adultes, et tout particulièrement chez les seniors, la prudence est de mise. Après 65 ans, le cerveau subit une perte plus importante de neurones, et l’alcool peut accélérer ce processus. De quoi augmenter, ainsi, le risque de troubles cognitifs.
Ce qu’il faut retenir, alors, c’est qu’une bière de temps en temps ne vous fera pas beaucoup de mal. Mais vous devez absolument rester raisonnable et surtout maintenir un mode de vie sain. C’est uniquement dans ce cas-là que l’alcool est moins problématique.
Comme souvent, tout est question d’équilibre : la bière, boisson ancestrale, se savoure d’autant mieux lorsque vous rendez la consommation exceptionnelle.