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Vous le savez, chaque premier jour du mois est susceptible d’accueillir de nouvelles règles, des réformes que les Français attendent ou craignent. Pour les automobilistes français, le 1ᵉʳ juillet est synonyme d’une bonne nouvelle. Et c’est suffisamment rare ces derniers temps pour être signalé.
Alors que le pouvoir d’achat des conducteurs est en berne et que certaines aides appartiennent au passé (prime à la conversion, prime au rétrofit), un ajustement financier bienvenu va concerner les automobilistes. Un autre, en revanche, risque d’être accueilli avec beaucoup moins de chaleur. Voici tout ce qu’il faut savoir.
Automobilistes : le bonus écologique revient en force
À compter du 1ᵉʳ juillet 2025, le dispositif du bonus écologique connaît une revalorisation importante. Cette nouvelle peut surprendre les automobilistes. Après tout, politique d’austérité oblige, l’État vient de supprimer des aides importantes comme la prime à la conversion.
Mais dans ce cas précis, l’État ne mobilise aucun fonds supplémentaire. Effectivement, le financement repose désormais sur les fournisseurs d’énergie, via le système des certificats d’économie d’énergie (CEE). Cette mesure vise à encourager l’achat de véhicules propres.
Le calcul du bonus écologique s’appuie désormais sur le système des déciles de revenus, afin de mieux cibler les aides en fonction des ressources de chaque foyer. Les ménages les plus modestes (déciles 1 à 5) voient leur aide passer de 4 000 à 4 200 euros.
Pour les foyers situés dans les déciles 6 à 8, le montant du bonus grimpe de 3 000 à 4 200 euros. Enfin, les ménages les plus aisés bénéficient également d’une revalorisation, avec une aide qui passe de 2 000 à 3 100 euros.
Pour toucher ce bonus, les automobilistes vont devoir respecter des conditions. Le véhicule doit être électrique et peser moins de 2,4 tonnes. Ensuite, il doit coûter moins de 47 000 euros et atteindre un score environnemental minimal.
Carte grise : des tarifs qui s’envolent ?
Si le bonus écologique est une bonne nouvelle pour les automobilistes, la hausse du prix de la carte grise dans certaines régions, et notamment en Occitanie, vient tempérer l’enthousiasme.
À partir du 1ᵉʳ juillet, le prix du cheval fiscal en Occitanie passe de 54,50 à 59,50 euros, ce qui place la région parmi les plus chères de France. Elle se rapproche effectivement du plafond légal national (60 euros).
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Cette augmentation aura un impact direct sur le coût d’immatriculation des véhicules. Par exemple, pour une voiture essence de six chevaux fiscaux, la carte grise passera de 327 à 357 euros.
Pour un véhicule plus puissant, avec quinze chevaux fiscaux, le tarif grimpera de 817,50 à 892,50 euros. Cette hausse représente ainsi un surcoût pour les automobilistes de la région.
Des disparités régionales à ne pas négliger
La situation en Occitanie met en lumière les importantes disparités qui existent entre les régions françaises. Effectivement, tous les automobilistes, selon leur lieu de résidence, ne paient pas les mêmes sommes.
Certaines régions, comme la Normandie, appliquent déjà le tarif maximal autorisé, tandis que d’autres, comme les Hauts-de-France, maintiennent des tarifs plus accessibles, avec un cheval fiscal à 42 euros.
Pour les automobilistes, il faut donc se renseigner sur les tarifs en vigueur avant de procéder à l’immatriculation d’un véhicule. Sinon, une mauvaise surprise pourrait gâcher la fête. Le site officiel du gouvernement permet de vérifier facilement le montant à prévoir, afin d’éviter, justement, de tomber de haut.
