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Cinq ans après le début de la campagne de vaccination contre la COVID-19, une réalité persiste : certains effets secondaires ne disparaissent pas. Tandis que la majorité des personnes vaccinées ne signalent aucun problème à long terme, une part de la population continue de ressentir des symptômes prolongés. Fatigue, douleurs, troubles neurologiques… Les signalements se multiplient. Et les autorités de santé intensifient la surveillance.
Certains patients déclarent encore souffrir de symptômes plusieurs mois, voire plusieurs années après leur dernière dose. Des études médicales récentes confirment cette tendance : la liste des effets secondaires s’étire, et de nouveaux cas apparaissent.
Symptômes persistants et parfois méconnus de la COVID-19
Fatigue chronique, troubles menstruels, douleurs articulaires… Ces effets indésirables, signalés après injection, ne concernent pas seulement les premiers jours suivant la vaccination. Pour un certain nombre de personnes, ces signes se prolongent, affectant la qualité de vie sur le long terme.
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D’autres se plaignent de migraines fréquentes, de troubles du sommeil ou de problèmes cutanés. Chez certains patients, ces symptômes apparaissent de façon retardée, rendant leur origine plus difficile à relier directement au vaccin.
Des études cliniques, menées dans différents pays, observent désormais des cas de troubles neurologiques ou cardiovasculaires. Bien que rares, ces effets méritent une attention sérieuse, car ils impactent directement le quotidien des personnes concernées.
Les témoignages s’accumulent sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les cabinets médicaux. Certains professionnels de santé demandent davantage de recul et de données pour mieux comprendre ces réactions, souvent qualifiées de « long terme ».
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Une surveillance médicale renforcée
Face à cette situation, les autorités sanitaires intensifient leur suivi des effets secondaires. Les bases de données de pharmacovigilance reçoivent encore aujourd’hui des signalements, plusieurs années après le début de la campagne mondiale de vaccination.
Les laboratoires pharmaceutiques, de leur côté, sont tenus d’assurer un suivi post-commercialisation. Cette obligation réglementaire vise à identifier rapidement les signaux faibles et à ajuster les recommandations si nécessaire.
À lireDes effets secondaires rares sont détectés dans les vaccins COVID-19 après l’étude de 99 millions de personnes, faut-il s’inquiéter ?Dans plusieurs pays, des commissions indépendantes ont été créées pour étudier ces effets indésirables prolongés. Leur mission consiste à établir un lien clair entre les symptômes déclarés et les différentes souches de vaccins administrés. Des enquêtes sont également en cours pour évaluer si certaines populations présentent des facteurs de risque particuliers.
L’objectif reste le même : garantir la transparence et renforcer la confiance du public. Face à des informations parfois contradictoires, de nombreux citoyens réclament des réponses claires et basées sur des faits vérifiables.
En parallèle, des groupes de soutien se forment. Ils réunissent des personnes touchées par des symptômes prolongés après leur vaccination. Ces communautés partagent leurs expériences, mais aussi des conseils pour mieux vivre avec ces effets.