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Le Revenu de solidarité active (RSA) accompagne depuis des années de nombreux Français en difficulté. Il aide les foyers sans ressources ou aux revenus très modestes à faire face aux dépenses essentielles du quotidien. Mais une question revient souvent : qu’arrive-t-il à ces personnes une fois l’âge de la retraite atteint ? Peuvent-elles prétendre à une pension ? Et si oui, à quel montant ? La réponse va à l’encontre de ce que beaucoup imaginent.
Aujourd’hui, des millions de Français perçoivent le RSA pour compléter des revenus insuffisants ou faire face à une situation d’exclusion durable. Pour ceux qui n’ont jamais pu exercer une activité stable ou cotiser suffisamment, la retraite peut soulever de nombreuses inquiétudes. Pourtant, un dispositif existe pour garantir un minimum de ressources même après 65 ans.
RSA à la retraite : vers quelle aide se tourne-t-on ?
Une personne ayant uniquement touché le RSA toute sa vie ne peut pas prétendre à une pension classique. Pourquoi ? Parce que le système de retraite repose sur les cotisations versées durant les années d’activité. Sans emploi déclaré ni versement de cotisations, aucun droit à la retraite ne se crée.
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Mais cela ne signifie pas qu’elle se retrouve sans revenu. À partir de 65 ans, elle peut demander l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), anciennement appelée minimum vieillesse. Ce soutien permet de garantir un revenu de base à ceux qui n’ont pas ou peu cotisé.
En 2025, le montant de l’ASPA s’élève à 1 012,02 € par mois pour une personne seule et 1 571,16 € pour un couple. Ces montants varient légèrement selon les ressources du foyer. Ils permettent de couvrir les besoins essentiels et d’assurer un minimum vital pour les personnes âgées sans pension.
Ce que cela signifie concrètement
Une personne ayant touché uniquement le RSA toute sa vie ne touche donc pas une retraite au sens traditionnel. Elle reçoit une allocation sociale, versée sous conditions de ressources. Cette aide, bien que modeste, représente un filet de sécurité crucial en fin de parcours.
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Le passage du RSA à l’ASPA ne se fait pas automatiquement. Il faut en faire la demande auprès de la caisse de retraite ou de la MSA. Il est donc conseillé d’anticiper cette démarche quelques mois avant l’âge légal.
Attention, l’ASPA peut faire l’objet d’un recours sur succession. Si le bénéficiaire laisse un patrimoine supérieur à 39 000 €, une partie de l’allocation peut être récupérée par l’État après son décès. Cette règle vise à cibler l’aide vers ceux qui en ont réellement besoin.
À lireRetraite à 70 ans comme au Danemark ? Ségolène Royal se joint au débatFinalement, même sans carrière professionnelle, l’État prévoit une solution de soutien pour les seniors en difficulté. Grâce à l’ASPA, personne n’est censé vieillir sans aucun revenu. Le dispositif reste imparfait, mais il apporte une réponse concrète à une réalité sociale complexe.
