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Un traitement souvent prescrit pourrait avoir des effets inattendus sur la santé cérébrale. Plusieurs études récentes soulèvent des inquiétudes quant à l’impact de certains médicaments sur le développement de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs tirent la sonnette d’alarme.
Depuis plusieurs années, des scientifiques s’interrogent sur les effets à long terme de certaines prescriptions. Un médicament utilisé par des millions de personnes dans le monde figure désormais dans le collimateur. Il s’agit d’un traitement fréquemment recommandé contre les troubles digestifs, les allergies ou encore les troubles du sommeil. Ces substances appartiennent souvent à la classe des anticholinergiques.
Ce médicament courant pourrait accroître le risque d’Alzheimer, selon des chercheurs
Ce type de médicament agit en bloquant un neurotransmetteur clé : l’acétylcholine. Or, ce dernier joue un rôle central dans la mémoire, l’attention et d’autres fonctions cognitives. En interférant avec ce système, ces traitements pourraient perturber durablement le fonctionnement du cerveau.
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Des recherches menées sur plusieurs années ont montré un lien possible entre une exposition prolongée à ces substances et un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer. Certaines personnes ayant consommé ces médicaments pendant une longue période présentaient un déclin cognitif plus rapide que les autres. Plus la dose est élevée, plus le danger semble grand.
Des chercheurs américains ont analysé les données médicales de milliers de patients sur plus d’une décennie. Leur conclusion : une utilisation régulière d’anticholinergiques augmenterait jusqu’à 50 % le risque de développer Alzheimer. Le lien semble particulièrement fort chez les personnes âgées de plus de 60 ans.
Ce constat n’est pas isolé. D’autres équipes, au Royaume-Uni et au Canada notamment, ont observé des résultats similaires. Ces études ne prouvent pas que le médicament cause directement la maladie, mais elles montrent une corrélation inquiétante. De quoi inciter à la prudence.
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Ce que montrent les études récentes
Face à ces données, de nombreux professionnels de santé recommandent de limiter l’utilisation prolongée de ces traitements, surtout chez les personnes âgées. D’autres solutions thérapeutiques existent, avec moins d’effets sur la mémoire et la cognition.
À lireCes 10 médicaments peuvent gravement endommager vos reins sans que vous vous en rendiez compte !Changer un traitement ne doit jamais se faire seul. Un médecin peut évaluer les bénéfices et les risques, selon le profil de chaque patient. Certaines personnes peuvent continuer à utiliser ces médicaments sur une courte durée sans danger, mais une surveillance s’impose dans le cadre d’un usage prolongé.
Le lien entre ce médicament courant et la maladie d’Alzheimer ne peut plus être ignoré. Bien que les recherches continuent, la vigilance s’impose dès aujourd’hui. En cas de doute, mieux vaut en parler avec un professionnel de santé. La prévention passe aussi par une attention aux traitements que l’on utilise au quotidien.
