Le ton est monté sur le plateau de « C à vous ». Invité par Anne-Élisabeth Lemoine, Michel Cymes n’a pas mâché ses mots face aux médecins antivax. Le célèbre animateur et ancien ORL a dénoncé avec force un comportement qu’il juge dangereux pour la santé publique. Pour lui, certains praticiens vont trop loin en diffusant de fausses informations sur la vaccination.
Selon lui, ces médecins mériteraient d’être convoqués rapidement devant le Conseil de l’Ordre. « Leur chance aujourd’hui, c’est que je ne sois pas président du Conseil », a lancé le médecin de 64 ans, visiblement excédé. Il estime que la tolérance envers ce type de dérive nuit à la crédibilité de toute la profession.
Michel Cymes a précisé que le Conseil de l’Ordre agit souvent avec rigueur, mais pas toujours avec la même rapidité. Il s’interroge sur des différences de traitement entre les régions. Il soupçonne même un certain corporatisme, notamment dans le Sud-Est. Ce manque d’uniformité l’agace profondément. Pour lui, un médecin qui propage de fausses informations ne peut pas rester impuni.
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Un médecin révolté mais lucide sur la profession
Face à la présentatrice, Michel Cymes a reconnu que la situation reste complexe. Le Conseil ne peut agir qu’après des plaintes déposées par d’autres médecins. Selon lui, plusieurs plaintes ont bien été enregistrées, mais peu ont abouti. Cette lenteur renforce son sentiment d’injustice. Il affirme pourtant croire à un changement prochain, même s’il pense que l’institution évite de faire des « martyrs ».
L’ancien ORL ne cache pas sa colère : « Qu’un médecin ne se fasse pas vacciner, soit. Mais qu’il encourage ses patients à faire de même, c’est irresponsable. » Des mots forts, à son image. Il considère que ce prosélytisme met directement la vie des gens en danger.
À lireCéline Dion réapparaît à Las Vegas : un sourire, trois fils et une force intacteMalgré ce coup de sang, Michel Cymes reste fidèle à sa vision de la médecine : rigueur, éthique et responsabilité. Des valeurs qu’il a portées tout au long de sa carrière. Car oui, le médecin a récemment tiré un trait sur sa vie hospitalière. Après quarante-trois ans d’exercice, il a décidé de raccrocher son stéthoscope.
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Cette dernière consultation, il l’a vécue comme une épreuve. « Quand j’ai enlevé ma blouse pour la dernière fois, j’ai senti un vrai déchirement », a-t-il confié, ému. Trente-cinq années passées à l’hôpital, des liens forts avec des patients suivis depuis deux décennies… Une page se tourne.
Michel Cymes quitte la médecine active, mais sa voix reste celle d’un professionnel respecté. Son franc-parler continue de bousculer les certitudes. En dénonçant le laxisme de certains confrères, il rappelle une conviction simple : la responsabilité médicale ne s’arrête jamais.
