Le procès de Dahbia Benkired : les terribles révélations sur la mort de Lola Daviet

Le deuxième jour du procès de Dahbia Benkired devant la cour d’assises de Paris a été marqué par un témoignage bouleversant. À la barre, la médecin légiste a décrit avec précision les souffrances subies par Lola Daviet avant sa mort. Son rapport médical a confirmé la thèse d’une mort par asphyxie précédée de sévices d’une extrême violence.

Les analyses ont mis en évidence de multiples traces de coups sur le crâne et le visage de la jeune fille. Ces blessures correspondent aux aveux partiels de l’accusée, qui a reconnu avoir frappé Lola contre un mur. Les experts ont ensuite établi que la victime avait été immobilisée, son visage entièrement recouvert de ruban adhésif. Ce mode opératoire a provoqué une asphyxie progressive : accélération du rythme cardiaque, sueurs, perte de conscience, puis arrêt cardiaque.

Selon la médecin légiste, cette forme d’étouffement provoque une détresse respiratoire d’une intensité extrême. La peur, la douleur et la panique s’installent en quelques secondes. Ces éléments confirment que Lola a connu un calvaire avant de succomber. Le public présent à l’audience a été saisi par la précision des détails, révélant la cruauté des faits.

Violences et contradictions de l’accusée

Les conclusions médico-légales vont bien au-delà des aveux de Dahbia Benkired. Les spécialistes ont constaté de multiples plaies dorsales infligées avec une paire de ciseaux, ainsi que deux blessures profondes au visage, causées par un couteau de cuisine. Les constatations excluent l’utilisation du couteau à huîtres retrouvé sur place, contrairement à ce qu’avait évoqué l’accusée.

Les analyses ont également mis en évidence des lésions vaginales et anales survenues avant le décès. Ces traces contredisent directement les déclarations de Dahbia Benkired, qui nie tout acte se-xuel sur la jeune fille. À la barre, elle a reconnu certains gestes, tout en rejetant la responsabilité des violences les plus graves sur une autre personne. Le président du tribunal a insisté sur les incohérences de son récit, sans obtenir d’explications claires.

L’audience a alors pris une tournure pesante. Les proches de la victime, présents dans la salle, ont écouté en silence les conclusions des experts. Ce témoignage a rappelé l’extrême brutalité du crime et l’absence totale d’empathie de l’accusée.

Le procès de Dahbia Benkired continue devant la cour d’assises de Paris. Les prochains témoignages devront déterminer les circonstances exactes de cette nuit tragique et la responsabilité complète de l’accusée dans la mort de Lola Daviet.