Tempête Benjamin : France se prépare à une dépression d’une rare intensité

  Venue de l’Atlantique, la dépression Benjamin s’apprête à balayer le pays avec des rafales pouvant dépasser les 120 km/h et une chute brutale des températures.

La région parisienne se prépare à un nouvel épisode météorologique d’une rare intensité. Après la tornade meurtrière dans le Val-d’Oise, la tempête Benjamin s’apprête à frapper. Venue de l’Atlantique, cette dépression, qualifiée de « bombe météorologique », avance rapidement vers la capitale. Selon Météo-France, elle apportera des vents violents, une baisse marquée des températures et un ciel particulièrement instable.

Dès ce jeudi 23 octobre, le vent commencera à se renforcer. L’air froid issu des îles Britanniques se mêle à une masse d’air chaud encore bien présente. Ce choc crée une instabilité redoutable. Les premières rafales sont déjà visibles sur la façade atlantique, où les bourrasques dépassent parfois les 100 km/h. En Île-de-France, les habitants ressentiront les effets dès la fin de journée. Les rafales pourraient atteindre 65 km/h avant de grimper jusqu’à 85 km/h dans la nuit.

Les autorités demandent de sécuriser les objets à l’extérieur, de limiter les déplacements et de rester attentif aux alertes locales. La prudence reste de mise, surtout dans les zones boisées ou près des chantiers. Les toitures, panneaux publicitaires et branches fragilisées risquent de céder sous la force du vent.


Le thermomètre chutera nettement. Dès vendredi matin, les températures passeront sous la barre des 10 °C. Ce refroidissement brusque marquera la fin de la douceur automnale observée depuis plusieurs jours. La pluie fera également son retour, sous forme d’averses éparses, accompagnées de bourrasques continues.

Une vigilance nationale face à la tempête Benjamin

La menace ne se limite pas à Paris. Près de 90 départements pourraient passer en vigilance jaune ou orange dans les prochaines heures. Les zones littorales se préparent à affronter des vents atteignant jusqu’à 120 km/h, notamment en Bretagne, en Vendée, en Gironde et dans les Landes. Les fortes vagues et le risque de submersion inquiètent déjà les communes côtières.

Les services de secours sont sur le qui-vive. Pompiers, électriciens et agents de voirie se tiennent prêts à intervenir en cas de chutes d’arbres, de coupures de courant ou de routes bloquées. Les autorités rappellent que les trajets non indispensables doivent être évités pendant les pics de vent.

La tempête Benjamin affectera également plusieurs pays frontaliers, dont la Belgique et la Suisse. Les réseaux ferroviaires anticipent des ralentissements, tandis que certains vols risquent des retards. À Paris, la situation pourrait se compliquer dès jeudi après-midi, lorsque la dépression atteindra son intensité maximale. Les parcs, jardins et cimetières pourraient fermer temporairement pour garantir la sécurité du public.

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Les organisateurs d’événements extérieurs ajustent déjà leurs programmes. Les responsables municipaux surveillent les bulletins météo heure par heure afin d’adapter leurs dispositifs de sécurité.

Pour réduire les risques, quelques gestes simples s’imposent : fermer les fenêtres, ranger les objets légers sur les balcons et éviter les déplacements inutiles. Même si la tempête Benjamin ne devrait pas durer plus de quarante-huit heures, elle s’annonce mémorable par sa brutalité.

Après la tornade du début de semaine, ce nouvel épisode confirme un fait clair : l’automne 2025 s’installe avec une vigueur exceptionnelle. Entre vents puissants, pluies éparses et températures en chute libre, la région parisienne s’apprête à vivre des heures agitées. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour mesurer l’ampleur des dégâts laissés par cette tempête hors norme.


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