Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Élever un enfant en France devient un véritable défi. Les coûts explosent, les salaires stagnent et les aides fondent comme neige au soleil. Selon une estimation citée par Ouest-France, un enfant coûte près de 147 000 euros de sa naissance à sa majorité. Face à ce constat, beaucoup de parents comptaient sur un petit coup de pouce fiscal. Mais le budget 2026 vient bouleverser la donne.
Lors de la présentation du projet, Sébastien Lecornu a été clair : le gouvernement doit économiser 30 milliards d’euros. Et pour y parvenir, certains dispositifs jugés peu efficaces disparaîtront. Parmi eux, un avantage fiscal réservé aux familles avec enfants scolarisés. Une mesure qui touche directement 2,5 millions de foyers français.
La fin d’une aide attendue chaque année
Jusqu’à présent, les parents d’élèves du secondaire ou du supérieur bénéficiaient d’une réduction d’impôt forfaitaire. Concrètement, l’administration fiscale déduisait 61 euros pour un collégien, 153 euros pour un lycéen et 183 euros pour un étudiant. Une aide modeste, certes, mais toujours bienvenue en période de rentrée scolaire.
Expressions d’amour passionnées : comment déclarer ses sentiments avec intensité
Neige hors norme : la France se prépare à un épisode hivernal d’une rare intensité
Dès 2026, cette réduction devrait disparaître. Le gouvernement justifie cette décision par la nécessité de recentrer les dépenses publiques. Selon le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), cette aide serait à la fois coûteuse et mal ciblée. L’organisme parle même d’une « dépense inefficace », mal évaluée et peu équitable.
Pourquoi un tel constat ? D’après le rapport du CPO, les foyers les plus aisés captent l’essentiel du bénéfice. Les 30 % de ménages les plus riches profitent de 66 % de la réduction au collège, 67 % au lycée et 75 % dans le supérieur. Une inégalité pointée du doigt depuis plusieurs années. De plus, seuls les foyers imposables y avaient droit. Les familles non imposables, souvent les plus modestes, n’en voyaient jamais la couleur.
Des parents inquiets face à la hausse du coût de la vie
Pour de nombreux ménages, cette suppression représente bien plus qu’un simple ajustement comptable. Chaque euro compte, surtout quand les prix de l’alimentation, du logement et des transports continuent de grimper. Beaucoup de parents estiment que le gouvernement envoie un mauvais signal à un moment où la natalité chute et où les jeunes couples hésitent déjà à agrandir leur famille.
Cancer du sein : 4 signes avant-coureurs à ne jamais ignorer !
Le motard terrifiant qui devient le héros secret d’une petite fille. Ils pensaient qu’il était dangereux, jusqu’à ce qu’ils découvrent la vérité
Certains experts s’inquiètent aussi des effets à long terme. Moins d’aides pour les familles pourrait aggraver la crise démographique. D’autres, au contraire, saluent une mesure jugée plus juste, estimant qu’elle favorisera une meilleure redistribution à terme.
La question divise. Le Parlement devra trancher d’ici la fin de l’automne. Si la mesure est validée, elle s’appliquera dès janvier 2026. En attendant, de nombreuses familles redoutent de perdre un soutien, certes modeste, mais devenu indispensable dans un contexte économique tendu.
À lireNeige hors norme : la France se prépare à un épisode hivernal d’une rare intensitéEntre économies budgétaires et justice sociale, le gouvernement marche sur un fil. Et une chose est sûre : la fin de cet avantage fiscal ne passera pas inaperçue.
