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June Lockhart, actrice emblématique de la télévision américaine, est morte le jeudi 23 octobre à son domicile de Santa Monica, en Californie. Elle avait 100 ans. Connue pour ses rôles dans les séries « Lassie » et « Perdus dans l’espace », elle a marqué plusieurs générations de téléspectateurs. Selon le porte-parole de la famille, Lyle Gregory, la comédienne est décédée paisiblement, entourée de ses proches. Jusqu’à ses derniers jours, elle gardait l’esprit vif et lisait chaque matin le « New York Times » et le « Los Angeles Times ».
Fille de l’acteur Gene Lockhart, June a grandi dans un environnement baigné de cinéma. Très jeune, elle a montré une curiosité insatiable pour la scène. Sa carrière débute dans les années 1940, période faste d’Hollywood, où elle côtoie les plus grands noms du grand écran.
Des débuts au cinéma à la gloire télévisuelle
June Lockhart a joué dans plusieurs films marquants de l’âge d’or d’Hollywood. Parmi eux : « Sergent York » aux côtés de Gary Cooper, « Le Chant du Missouri » réalisé par Vincente Minnelli, ou encore « Le Fils de Lassie », où elle succède à Elizabeth Taylor. Ces rôles lui permettent de se faire un nom, mais la suite de sa carrière prend une tournure inattendue.
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Le cinéma se fait plus discret, et c’est la télévision qui lui ouvre un nouveau chapitre. En 1958, elle devient la troisième actrice à incarner la mère de famille dans la série culte « Lassie ». Le programme connaît un immense succès et la propulse au rang de star. Pendant six saisons, elle incarne une figure rassurante et bienveillante, symbole de la famille américaine idéale des années 1950.
June Lockhart racontait souvent, avec humour, son expérience sur le tournage : « J’ai travaillé avec quatre Lassie », confiait-elle à l’Associated Press. « Il y avait toujours un chien principal, un pour les cascades, un pour la course et un remplaçant. » Une anecdote qui illustre bien l’exigence et la rigueur de cette production devenue culte.
Une carrière marquée par la longévité et la passion
Après Lassie, June ne ralentit pas. En 1965, elle rejoint la distribution de « Perdus dans l’espace », série de science-fiction devenue mythique. Elle y interprète Maureen Robinson, la mère courage d’une famille d’explorateurs spatiaux. Le programme dure trois saisons et consolide son image d’actrice populaire et aimée du public.
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Elle déclarait à propos du tournage : « C’était comme travailler tous les jours à Disneyland ». Une phrase simple, mais révélatrice de la joie et de la curiosité qui animaient son parcours.
Au fil des décennies, June Lockhart multiplie les apparitions dans des séries comme « Hôpital central » ou « Dynastie 2 : Les Colby ». Elle reçoit deux nominations aux « Emmy Awards » et se voit décerner « deux étoiles sur le Hollywood Walk of Fame », une rare distinction qui témoigne de son empreinte durable dans le monde du divertissement.
À lireNeige hors norme : la France se prépare à un épisode hivernal d’une rare intensitéÀ cent ans, elle représentait encore une passerelle vivante entre l’âge d’or du cinéma et la modernité télévisuelle. Son sourire et son élégance resteront gravés dans la mémoire collective.
June Lockhart laisse derrière elle une carrière de plus de huit décennies, guidée par la passion, la rigueur et la joie de jouer. Une étoile s’est éteinte à Hollywood, mais son éclat continue d’inspirer ceux qui croient à la magie du petit écran.