Un séisme de magnitude 6,5 a secoué ce lundi 27 octobre les côtes guadeloupéennes et martiniquaises. La secousse, ressentie à 8h38 locales, a surpris de nombreux habitants. Selon l’Institut américain de géophysique (USGS), l’épicentre se trouvait à environ 162 kilomètres à l’est de La Désirade, à une profondeur d’une dizaine de kilomètres.
Les habitants ont ressenti une vibration soudaine, brève mais intense. Dans plusieurs communes, les responsables ont évacué temporairement les écoles et les bureaux par précaution. Les autorités locales, avec le soutien des services de secours, ont rapidement contrôlé la stabilité des infrastructures. Aucun dégât majeur n’a été constaté.
Peu après la secousse principale, les instruments de mesure ont détecté deux répliques dans la même zone. La première a atteint une magnitude de 6, la seconde 5,4. Les chercheurs de l’Université des Indes occidentales (UWI) ont enregistré une première secousse légèrement plus forte, estimée à 6,7 sur l’échelle de Richter. Ils poursuivent leurs analyses pour préciser la localisation exacte et la profondeur du phénomène.
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Réactions rapides et surveillance accrue dans la région en raison d’un séisme
Les autorités ont brièvement déclenché une alerte au tsunami, puis l’ont rapidement levée. Les habitants ont appliqué les consignes de sécurité. À Fort-de-France, les responsables ont évacué plusieurs bâtiments par précaution. Cette réaction rapide a évité la panique.
Dans les heures qui ont suivi, les services de surveillance ont confirmé que d’autres îles de la Caraïbe avaient également ressenti les secousses. Cet événement rappelle la forte activité sismique de la région. Située entre la plaque caraïbe et la plaque atlantique, la zone connaît régulièrement des mouvements tectoniques importants.
À lireUn puissant séisme de magnitude 6,5 secoue la Martinique et la CaraïbeLa population reste marquée par le souvenir du séisme dévastateur de janvier 2010 en Haïti, qui avait provoqué la mort de plus de 200 000 personnes. Les habitants de Guadeloupe et de Martinique ont donc réagi avec prudence. Les écoles, les hôpitaux et les services publics se tiennent prêts à appliquer leurs plans d’urgence en cas de nouvelles répliques.
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Les experts soulignent que ce type d’événement rappelle la nécessité de renforcer la prévention et l’information. Les exercices d’évacuation, la préparation des foyers et la vérification des bâtiments sont autant de gestes qui réduisent les risques. Même sans dégâts, chaque secousse rappelle que la vigilance reste indispensable dans une région où la terre ne cesse jamais de bouger.
