Cambriolage au Louvre : deux suspects arrêtés après le vol de huit joyaux de la couronne

Montrer le sommaire Cacher le sommaire

• Cambriolage au Louvre : une enquête minutieuse qui porte ses premiers résultats
• Des indices précieux et une traque technologique

Le 19 octobre 2025, un événement hors du commun a secoué Paris. Le musée du Louvre a subi un cambriolage spectaculaire. Huit joyaux de la couronne de France ont disparu dans la nuit, pour un montant estimé à 88 millions d’euros. Après plusieurs jours d’enquête, la police a arrêté deux suspects. L’affaire prend désormais une tournure décisive.

Cambriolage au Louvre : une enquête minutieuse qui porte ses premiers résultats

Les enquêteurs n’ont pas perdu de temps. Moins d’une semaine après le braquage, ils ont réussi à identifier deux hommes d’une trentaine d’années. Ces individus, déjà connus des services de police, auraient participé directement au vol.

Le 25 octobre dans la soirée, les forces de l’ordre ont lancé une opération coordonnée. Dans le même temps, la Police aux frontières et la Brigade de recherche et d’intervention ont agi simultanément sur deux fronts. D’une part, le premier suspect a été arrêté vers 22 heures à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, alors qu’il s’apprêtait à quitter la France pour l’Algérie. D’autre part, le second a été interpellé en Seine-Saint-Denis.

Les deux hommes auraient appartenu à un commando de quatre personnes. Le 19 octobre, le groupe s’est introduit dans la galerie d’Apollon du Louvre en utilisant une nacelle depuis l’extérieur. Avec une disqueuse, ils ont brisé les vitres avant de saisir huit joyaux d’une valeur inestimable. En quelques minutes, les voleurs ont disparu dans la nuit. Depuis, aucun bijou n’a encore été retrouvé.

Selon une source proche de l’enquête citée par Le Parisien, ces suspects présenteraient des profils d’exécutants expérimentés, capables d’agir sur commande. Par ailleurs, ils restent désormais en garde à vue pour une durée pouvant atteindre quatre jours.

Des indices précieux et une traque technologique

La scène du crime a livré de nombreux éléments. Dès le début, les experts de la police technique et scientifique ont collecté pas moins de 150 prélèvements sur place. Ensuite, chaque échantillon a été envoyé au laboratoire pour analyse. De plus, les enquêteurs ont récupéré plusieurs objets abandonnés par les braqueurs : un casque, un gilet jaune, un chalumeau, des gants et plusieurs disqueuses.

Au final, ces éléments ont permis de retrouver un ADN jugé déterminant. Ainsi, grâce à ces analyses, la police a pu identifier rapidement les suspects. Ce travail méthodique et précis a donc joué un rôle clé dans leur arrestation.

À lireADN et enquêtes criminelles : comment la France traque les voleurs du Louvre

Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a salué publiquement le travail des forces de l’ordre. Sur le réseau X, il a adressé ses « plus vives félicitations aux enquêteurs » pour leur persévérance et leur efficacité. Il a rappelé que les investigations se poursuivent sous la direction de la juridiction interrégionale spécialisée du parquet de Paris.

L’enquête sur le vol du Louvre reste ouverte. Les autorités cherchent encore à localiser les deux autres membres du commando et, surtout, à retrouver les joyaux volés. Ces pièces historiques symbolisent des siècles de patrimoine royal. Leur disparition a provoqué une émotion considérable en France comme à l’étranger.

Chaque avancée alimente l’espoir d’un dénouement rapide. Les prochaines heures seront déterminantes pour comprendre l’organisation du réseau et les motivations réelles derrière ce cambriolage d’exception.