Jean Castex prend la tête de la SNCF : un nouveau souffle pour le rail français

  Nommé pour un mandat de quatre ans, l’ancien Premier ministre veut renforcer la qualité du service, moderniser le réseau et placer le dialogue social au cœur de sa stratégie.

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Jean Castex, ancien Premier ministre et ex-PDG de la RATP, devient le nouveau président-directeur général de la SNCF. Sa nomination, officialisée lors du conseil d’administration et confirmée par décret en Conseil des ministres, marque le début d’un mandat de quatre ans placé sous le signe de la transformation. À 60 ans, cet homme reconnu pour sa rigueur et son sens du terrain veut insuffler une dynamique nouvelle à l’entreprise ferroviaire publique.

Fier de rejoindre cette institution, il exprime sa volonté d’être « à l’écoute » des cheminots et d’agir à leurs côtés. Loin des effets d’annonce, Jean Castex affiche une détermination claire : faire progresser le service aux voyageurs et adapter la SNCF aux défis contemporains. Son expérience à la tête de la RATP, notamment durant les Jeux olympiques de 2024, renforce sa crédibilité pour conduire une telle mission.

Un mandat centré sur la performance et la modernisation

Jean Castex arrive à la SNCF avec un plan clair. Il veut d’abord améliorer la qualité du service offert aux voyageurs. Selon lui, la satisfaction des usagers reste le cœur du succès du groupe. Le transport ferroviaire doit redevenir synonyme de fiabilité, de confort et de ponctualité.


Le nouveau dirigeant entend aussi accélérer la régénération et la modernisation du réseau ferré. Les infrastructures vieillissantes exigent un investissement massif. Castex souhaite donc poursuivre les efforts engagés par son prédécesseur Jean-Pierre Farandou, désormais ministre du Travail, tout en donnant une impulsion plus rapide aux chantiers en cours.

La question écologique s’impose également comme une priorité. Le réseau ferroviaire doit évoluer face au changement climatique. Cela passe par une adaptation des lignes, une meilleure gestion énergétique et une transition vers des technologies plus propres.

Autre enjeu majeur : la concurrence. L’ouverture progressive du marché oblige la SNCF à renforcer son efficacité et sa compétitivité. Pour y parvenir, Jean Castex mise sur une gouvernance basée sur la proximité et le dialogue. Il prévoit de rencontrer rapidement les équipes sur le terrain pour construire une stratégie commune.

Une méthode fondée sur le dialogue et la transparence

Jean Castex revendique une méthode simple : être présent, écouter et agir. Sa conception du management repose sur un dialogue social fort et un ancrage quotidien dans la réalité des métiers. Il souhaite entretenir un lien direct avec les cheminots et maintenir une communication fluide avec les partenaires sociaux.

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Conscient des enjeux de transparence, il a d’ores et déjà défini des règles strictes concernant ses éventuels conflits d’intérêts avec la RATP, concurrente de la SNCF dans plusieurs appels d’offres. Il s’engage à un « déport complet » sur tous les dossiers concernés afin de garantir une gestion intègre et impartiale.

Haut fonctionnaire expérimenté, Jean Castex aborde cette mission avec pragmatisme. Sa réputation de gestionnaire solide et sa passion pour le rail pourraient bien transformer cette nouvelle étape en une réussite stratégique pour la SNCF. Son ambition : conjuguer performance, modernité et service public, pour faire du train un pilier central de la mobilité durable en France.


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