Le jeudi, l’Assemblée nationale a été le théâtre d’un vote serré sur une proposition de résolution portée par le Rassemblement national (RN). La mesure vise à dénoncer les accords franco-algériens signés le 27 décembre 1968. Après des débats animés, le texte a été adopté à une voix près. C’est une première victoire pour le RN, qui voit l’un de ses textes validé par la majorité des députés présents.
Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a salué cette décision. Selon lui, la France doit reprendre le contrôle de sa politique d’immigration. Il a insisté sur le fait que l’accord de 1968 facilite l’arrivée des ressortissants algériens sur le territoire français. Pour Bardella, la résolution demande clairement au président de la République et au Premier ministre de « rompre ces facilités » et de réaffirmer la souveraineté française.
Le vote a rapidement fait réagir les figures politiques du pays. Jean-Luc Mélenchon, leader des Insoumis, a qualifié cette décision de « d’une extrême agressivité envers l’Algérie ». Il a souligné que ce signal pouvait avoir un impact douloureux sur les Français d’origine maghrébine. Mélenchon a également insisté sur la nécessité de mettre fin aux tensions et de tourner la page de la violence.
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Sébastien Lecornu et la renégociation de l’accord
Dans la soirée, le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est exprimé lors d’un déplacement en Normandie. Il a indiqué qu’il fallait renégocier l’accord franco-algérien. Cette prise de position marque un tournant, car elle reconnaît la nécessité d’adapter un texte vieux de plus de cinquante ans aux réalités contemporaines.
Le débat sur l’accord de 1968 ne se limite pas à la question migratoire. Jordan Bardella a lié la discussion à des enjeux économiques et fiscaux. Il a critiqué la taxe Zucman, qu’il juge capable de provoquer des « conséquences dramatiques » pour la France. Selon lui, cette mesure pourrait transformer le pays « en Venezuela sans pétrole ».
À lirePlus de la moitié des Français prêts à voter pour le RN selon une étudeLe RN met en avant sa stratégie pour imposer ses idées au Parlement. La réussite de cette résolution démontre que le parti peut influencer l’agenda législatif national. La posture de Bardella reste claire : il appelle Emmanuel Macron à rompre l’accord historique. Pour lui, la France doit retrouver son autonomie politique et économique face à l’Algérie.
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Le vote de l’Assemblée nationale a aussi déclenché des réactions sur le plan international. Certains observateurs estiment que ce signal pourrait compliquer les relations franco-algériennes. Les critiques pointent le risque de raviver des tensions historiques et de fragiliser les liens entre les communautés françaises et algériennes.
L’adoption de cette résolution marque un moment politique inédit. Le RN obtient un succès symbolique et ouvre un débat qui pourrait remodeler la politique migratoire et diplomatique française. Les discussions à venir, notamment sur la renégociation de l’accord, restent cruciales pour l’avenir des relations entre les deux pays.
