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La plupart des parkings d’hôpitaux sont payants. Une réalité qui choque les patients et leurs proches. David, auditeur sur RMC, en fait l’expérience. Sa fille de 2 ans a été hospitalisée pendant plusieurs mois. Chaque jour, il devait payer pour se garer. À la fin, la facture atteint 4 000 €, une somme qui le révolte.
Le Rassemblement national réagit. Le député Michaël Taverne a déposé une proposition de loi. L’objectif : rendre obligatoire au moins un parking gratuit par hôpital. Selon lui, il faut garantir un accès facile et abordable aux familles. Aujourd’hui, deux hôpitaux sur trois imposent un tarif, y compris à Nancy, Brest, Saint-Étienne ou Bordeaux.
Parkings: des tarifs qui explosent
Les prix varient fortement. Une heure de stationnement pour un patient coûte 1,70 €. Pour une visite de 24 heures, la facture grimpe à 23,30 €. Le CHU de Nantes détient le record national : 62 € pour une journée. Ces montants s’expliquent par des partenariats avec des entreprises privées. Les hôpitaux préfèrent confier la gestion des parkings à des sociétés spécialisées. Cela leur permet de concentrer leurs budgets sur le matériel médical et les soins.
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Pour les patients, ces tarifs restent difficiles à supporter. David raconte ses allers-retours constants à l’hôpital. Les dépenses pour se garer se cumulent rapidement. Entre les frais de stationnement et les amendes, sa facture finale dépasse les 4 000 €. Sur le plateau de RMC, il dénonce une situation qu’il qualifie d’“ubuesque”.
Carine Galli, sur RMC Story, confirme cette injustice. Elle explique que les hôpitaux attirent aussi des conducteurs qui n’ont rien à voir avec les soins. “Quand c’est gratuit, tout le monde vient se garer”, déplore-t-elle. Les patients vulnérables se retrouvent ainsi confrontés à une pénurie de places.
Des solutions contestées
Le Parti socialiste propose une autre approche. Il suggère deux heures gratuites par jour, avec un plafond de 15 € par journée et 100 € pour un abonnement mensuel. Cette mesure tente de limiter la charge financière tout en évitant l’abus.
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Pour Jérôme Lavrilleux, ancien directeur de cabinet à Saint-Quentin, la gratuité totale reste compliquée. Il rappelle les coûts astronomiques des parkings souterrains. “Si tout est gratuit, l’hôpital ou la ville doit payer”, souligne-t-il. Il insiste sur le fait que la gestion payante permet de réguler l’accès et de préserver les ressources.
Malgré ces arguments, les familles continuent de subir le poids de ces tarifs. Les parkings gratuits attirent des usagers non concernés, mais les parkings payants pénalisent directement les proches de patients. Le débat s’intensifie au niveau politique. Entre nécessité de financement et équité sociale, la solution idéale reste difficile à trouver.
À lireL’arnaque sur les parkings piège de très nombreuses personnes, surtout les personnes âgéesCe dossier met en lumière un problème quotidien. Pour des milliers de familles, la simple action de se rendre à l’hôpital devient un casse-tête financier. Les propositions législatives tentent de trouver un compromis, mais la tension entre gratuité et coût réel persiste. David, comme beaucoup d’autres, attend des mesures concrètes. Sa colère reflète le ressenti de nombreux parents confrontés à une charge imprévue et lourde.
