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Un choc pour le monde de l’art. Le prestigieux musée du Louvre traverse une crise après un vol digne d’un film. Des bijoux historiques estimés à 88 millions d’euros ont disparu au cœur même de la galerie d’Apollon. Depuis le début de l’affaire, les enquêteurs avancent rapidement. Les arrestations se multiplient. Les tensions montent. Et l’émotion gagne les proches des suspects comme les passionnés de patrimoine.
Jeudi matin, la procureure de Paris, Laure Beccuau, a annoncé cinq nouvelles interpellations. Vendredi, l’attention se portait déjà sur l’audition de plusieurs personnes. Samedi, les événements ont pris une nouvelle tournure : une femme de 38 ans fait désormais face à la justice. Elle se retrouve accusée de complicité de vol en bande organisée et d’association de malfaiteurs. La justice a ordonné sa détention provisoire. Elle a fondu en larmes au moment de la décision. Entre les mots, une peur confuse : celle de ne plus voir ses enfants.
Un autre individu se trouvait devant un juge ce même jour. D’autres gardes à vue ont été levées après examen. Parmi les personnes arrêtées jeudi, une a quitté le commissariat sans poursuites, d’après ses avocates.
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Cambriolage du Louvre : une enquête sous haute tension
Quelques jours plus tôt, deux autres suspects avaient déjà rejoint la liste. Interpellés le 25 octobre, ils ont reconnu une partie des faits selon la procureure. Ces deux hommes, âgés de 34 et 39 ans, seraient entrés dans la galerie pour saisir les pièces royales. Les autorités les soupçonnent d’avoir agi directement au cœur du musée. Le parquet les accuse de vol en bande organisée et de participation à une association criminelle. Ils se trouvent actuellement derrière les barreaux et coopèrent partiellement.
Malgré ces avancées, un mystère demeure : où se trouve le butin ? Huit pièces prestigieuses ont disparu. Colliers, boucles d’oreilles, broches, diadèmes… des trésors issus des collections Marie-Louise, Marie-Amélie, Hortense et Eugénie. Des joyaux chargés d’histoire, liés à des figures marquantes de l’Empire et de la monarchie française. D’après la procureure, ces pièces ne circuleront plus dans le marché légal. Aucune revente possible. Toute personne tentant un achat risquerait des poursuites pour recel. Le message : rendre les bijoux, avant un drame judiciaire plus grave.
Un coup d’éclat dans un lieu symbole
Comment une telle opération a-t-elle pu réussir ? Le Louvre incarne la culture française et accueille des millions de visiteurs chaque année. Une telle intrusion montre une organisation méthodique. Les enquêteurs cherchent encore les complices, les circuits financiers, les lieux de stockage éventuels. Chaque heure compte. La presse, les experts en art, les amateurs de patrimoine suivent l’affaire avec passion. Les spéculations circulent : réseau international ? Commande privée ? Acteurs isolés ?
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Les autorités avancent, piste après piste. Le climat reste tendu. Les familles des personnes interpellées vivent dans l’incertitude. Les agents de sécurité renforcent leur vigilance. Le monde culturel s’inquiète : comment protéger des trésors aussi précieux ? Le public, lui, attend des réponses. Les bijoux n’ont pas encore refait surface. Les interrogations persistent. Mais la justice poursuit son action, sans relâche, avec un objectif clair : retrouver les pièces et punir les responsables.
