Amel Bent : pourquoi la chanteuse a demandé la nationalité algérienne

  Amel Bent partage son deuil et explique comment cette démarche lui permet de renouer avec ses racines et de retrouver la sérénité.

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Le dimanche 26 octobre 2025, Amel Bent a fait une apparition émouvante dans l’émission Un dimanche à la campagne sur France 2. La chanteuse a partagé un moment très intime, en larmes, en expliquant les raisons qui l’ont poussée à demander la nationalité algérienne. Cette décision est née d’un lien fort avec sa grand-mère, disparue en 2023, qui représentait un repère essentiel dans sa vie.

Amel Bent, connue pour ses titres comme Ma Philosophie ou Le chant des colombes, reste souvent discrète sur sa vie personnelle. Pourtant, ce passage télévisé a permis de mieux comprendre l’origine de sa démarche. Elle a évoqué le rôle central de sa grand-mère et l’importance de perpétuer son héritage familial et culturel.

Le souvenir d’une grand-mère unique

Amel Bent a grandi en France, sans vraiment se pencher sur ses racines algériennes. Sa grand-mère a incarné le lien le plus tangible avec ce passé. La chanteuse a décrit cette figure comme sa « maison ». Elle y trouvait refuge et réconfort à chaque moment de doute ou de fatigue.


« À chaque fois que je ne me sentais pas bien chez moi, que j’avais besoin de m’évader, la porte était grande ouverte. J’avais mon lit, mon plat dans le frigo, elle a toujours été ma deuxième maison », a confié Amel Bent, les yeux remplis de larmes.

La perte de cette figure a été un choc immense. La grand-mère avait exprimé son souhait d’être enterrée à Oran, près de ses proches. Cette volonté a bouleversé la chanteuse et a accentué le vide ressenti après son départ. Elle a alors compris qu’elle voulait préserver ce lien, garder une connexion forte avec ses racines.

Retrouver ses origines et un apaisement

Après les funérailles, Amel Bent a décidé de demander la nationalité algérienne. Elle voulait obtenir un accès permanent à la terre de sa grand-mère, sans formalités répétitives. Elle s’est rendue au consulat d’Algérie et a expliqué son souhait aux employés : « S’il vous plaît, je ne veux pas venir demander un tampon à chaque fois que je vais voir ma grand-mère, je veux pouvoir y aller quand je veux ».

Cette démarche représente bien plus qu’un simple document administratif. Elle symbolise un hommage à celle qui lui a transmis l’amour de ses racines. Aujourd’hui, officiellement franco-algérienne, Amel Bent peut se rendre librement à Oran. Cette possibilité apporte une forme de sérénité et accompagne son processus de deuil.

La chanteuse a conclu son récit avec émotion : « Là, depuis deux mois, ça y est, je peux prendre mon billet et aller voir ma grand-mère. Ça m’a beaucoup apaisée et je sais qu’elle est fière de moi ». Cette étape marque un tournant personnel. Elle permet à Amel Bent de combiner ses deux patries et de célébrer son héritage familial avec fierté.


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