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Dès que nous commençons le ménage de notre logement, nous nous dirigeons vers le placard où nous rangeons tous nos produits d’entretien. Nous en avons tous à la maison. C’est d’ailleurs pour cela que l’UFC-Que Choisir s’y intéresse.
En effet, les produits que nous utilisons, s’ils sont efficaces, sont-ils nocifs ou sains ? Prenons-nous des risques en les respirant ou en les utilisant ? L’association de défense des consommateurs, qui s’inquiète de la transparence et de la sécurité de ces produits omniprésents dans nos foyers, se lance dans une analyse.
UFC-Que Choisir : les conclusions des experts
Avant de voir le bilan de l’UFC-Que Choisir, sachez que l’association n’a pas fait les choses à moitié. Pour les besoins de l’étude, les experts se sont lancés dans l’étude de 60 produits d’entretien. Au menu : des détergents ménagers, des lessives et des liquides pour la vaisselle.
Le premier constat de l’UFC-Que Choisir concerne la présence des allergènes. La réglementation oblige les fabricants à signaler certains d’entre eux au-delà d’un seuil précis. Malheureusement, cette obligation ne concerne qu’une partie des composants. De ce fait, certains nouveaux allergènes posent de sérieux problèmes.
En effet, 27 produits de l’étude contiennent ces nouveaux allergènes qui n’apparaissent quasiment jamais sur l’étiquette. Or, cela laisse les consommateurs dans l’ignorance. L’UFC-Que Choisir se désole de cette absence d’informations, tout en reconnaissant que les fabricants restent dans un cadre légal.
L’association pointe alors du doigt ce retard réglementaire inquiétant. Alors que le secteur des cosmétiques s’apprête à renforcer l’encadrement des substances allergisantes dès 2026, rien de tel n’est prévu pour les produits d’entretien.
Des résultats alarmants pour la santé des consommateurs
Cette situation est d’autant plus préoccupante que l’étude révèle la présence d’allergènes dans des produits étiquetés « hypoallergéniques » ou « pour peaux sensibles ». Autrement dit, les consommateurs achètent certains produits en pensant qu’ils ne contiennent pas d’allergènes. Malheureusement, l’étude de l’association prouve le contraire.
Face à ce constat, l’UFC-Que Choisir invite les consommateurs à privilégier des alternatives naturelles et sûres, comme le vinaigre blanc. Elle souligne également l’importance de bien lire les étiquettes et de se méfier des arguments marketing trop vagues ou trompeurs.
Mais ce n’est pas tout. L’UFC-Que Choisir dresse un constat actuel, mais l’association se bat également pour faire évoluer la loi et les règles. Elle souhaite que ses études servent à protéger la santé des consommateurs.
Les revendications de l’UFC-Que Choisir pour une meilleure protection
Pour améliorer la sécurité des produits d’entretien, l’UFC-Que Choisir formule deux demandes principales. D’une part, elle réclame l’alignement de la réglementation des produits d’entretien sur celle des cosmétiques.
Cette évolution permettrait ainsi d’intégrer les nouveaux allergènes et de renforcer la protection des utilisateurs.
D’autre part, elle exige la fin des mentions marketing floues (comme « hypoallergénique » ou « sensitive »). Elle regrette que des fabricants puissent utiliser ces mentions, quand bien même les produits contiennent des allergènes.
Ces revendications sont, d’après l’association, indispensables pour garantir une information claire et fiable. L’UFC-Que Choisir espère ainsi que les autorités prendront rapidement des mesures pour encadrer plus strictement les produits d’entretien et protéger efficacement les foyers français.
En attendant, les Français peuvent se tourner vers des options naturelles. Outre le vinaigre blanc, le savon de Marseille ou encore le savon noir sont des alliés précieux pour le ménage.
Source : UFC-Que Choisir
