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Tous les parents vous le diront : l’éducation des enfants est une aventure. Si elle se forge avec un amour inconditionnel, elle ne manque pas de défis à relever pour accompagner les petites têtes blondes dans la quête du meilleur. Mais la psychologie met en lumière certains comportements qui limitent l’autonomie et la confiance des enfants.
Alors, pour accompagner sans limiter vos enfants, il faut éviter certaines erreurs. Grâce aux experts de Genial.guru, nous sommes en mesure de vous en présenter six. Ce sont les plus courantes et vous pourrez vous y reconnaître. Cela ne signifie pas que vous êtes de mauvais parents, rassurez-vous. Mais cet article vise à vous donner des pistes pour améliorer votre relation avec votre enfant.
Psychologie : attention au perfectionnisme et à la comparaison
L’un des écueils majeurs dans l’éducation est d’exiger la perfection. Vouloir que son enfant soit irréprochable, que ce soit à l’école ou dans la vie quotidienne, instille effectivement une peur du faux pas. Ce climat de pression constante apprend à l’enfant que l’erreur est synonyme d’échec et de déception (psychologies.com).
À long terme, cela peut alors conduire à des adultes qui évitent les défis par crainte de ne pas être à la hauteur. La psychologie recommande au contraire de valoriser la résilience : permettre à l’enfant d’échouer, de réfléchir à ses erreurs et d’en tirer des leçons.
Autre erreur fréquente : comparer son enfant à d’autres (un frère, une cousine, un camarade de classe, etc.). Ces comparaisons, quand elles sont en défaveur des enfants, minent l’estime de soi et créent une dépendance à l’approbation externe. Il est évidemment bien plus bénéfique de valoriser les progrès personnels de l’enfant.
Négliger ses passions et nier son individualité
En outre, ignorer les centres d’intérêt de l’enfant ou lui imposer des activités « plus utiles » freine sa capacité à faire des choix et à développer son identité. Favoriser l’autonomie passe par le respect de ses goûts et la liberté de choisir ses activités.
Un enfant qui n’a pas la possibilité d’explorer ses passions risque de devenir un adulte indécis, peu sûr de lui et dépendant des choix des autres.
Un autre comportement à éviter est l’utilisation excessive du « nous » au lieu du « tu » pour parler des actions de l’enfant. En effet, cette fusion parent-enfant nuit à l’apprentissage de la gestion des conflits et des émotions.
Il faut laisser l’enfant vivre ses propres expériences, se tromper et assumer ses responsabilités. L’enfant a sa propre psychologie, il n’est pas une simple extension de ses parents. Il existe en tant qu’individu à part entière.
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Mots, gestes et culpabilisation : l’impact sur l’estime de soi
L’estime de soi d’un enfant peut être fragilisée non seulement par les mots, mais aussi par les gestes ou les silences. Les regards de désapprobation, les soupirs ou les commentaires sarcastiques peuvent blesser autant, sinon plus, que les insultes.
Le rôle du parent est d’accompagner l’enfant dans ses difficultés, non de le juger. Offrir un soutien bienveillant lors des échecs renforce la sécurité intérieure et la capacité à surmonter les obstacles. Ne pensez pas qu’un jeune enfant ne se rappellera pas de vos actions. Si sa psychologie se construit, sa mémoire, elle, n’oublie pas.
Enfin, faire porter à l’enfant la responsabilité de problèmes familiaux ou de conflits d’adultes génère une culpabilité excessive, qui peut peser sur l’équilibre de sa psychologie à l’âge adulte.
De ce fait, il vaut mieux lui apprendre la responsabilité sans le charger émotionnellement. Face à une erreur, l’inviter à réfléchir et à réparer ses actes favorise la maturité et l’empathie.
Les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain. Ils ont donc besoin de l’accompagnement des parents pour se construire et vivre sereinement. L’amour que vous lui apportez ne compte plus si vous accumulez ces erreurs. Elles risquent, effectivement, d’égratigner sa psychologie et de le conduire à se renfermer sur lui-même.