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Dans chaque groupe, il y a toujours quelqu’un capable de tenir une conversation pendant des heures, de passer d’un sujet à l’autre avec aisance et de combler les silences sans effort. Ce trait, qui peut susciter autant la sympathie que l’exaspération selon le contexte, en dit beaucoup sur la psychologie du sujet.
Comme nous l’indique vanitatis.elconfidencial.com, les psychologues s’accordent à dire que le fait de parler beaucoup n’est pas anodin. En effet, cette habitude révèle souvent des schémas comportementaux et émotionnels.
L’extraversion et la recherche de connexion sociale
En psychologie, les spécialistes connaissent tous le modèle Big Five. Il s’agit des cinq grands traits de personnalité. Or, l’extraversion en est un et explique ce besoin de parler continuellement.
Les personnes extraverties se sentent à l’aise dans les interactions sociales. L’inconnu ne leur fait pas peur. Au contraire, elles veulent le rendre connu. Ainsi, elles aiment partager leurs idées, raconter des anecdotes et exprimer leurs pensées, parfois sans filtre.
Pour elles, la parole est un moyen naturel de créer du lien, d’obtenir de la validation ou simplement de profiter de la compagnie des autres. Mais vous le savez, la psychologie aime la nuance. De ce fait, une personne qui parle beaucoup n’est pas forcément un être extraverti.
En effet, ce flot verbal peut cacher certains besoins, comme celui de se sentir écouté, compris et accepté. Dans certains cas, il s’agit d’une stratégie, souvent inconsciente, pour combler un manque de confiance ou apaiser une anxiété sociale.
Parler sans arrêt : anxiété, troubles et équilibre relationnel
Au-delà de l’extraversion, la psychologie met en lumière le rôle de l’anxiété dans la logorrhée (le fait de parler abondamment). Pour certaines personnes, parler sans cesse permet de masquer un malaise intérieur, de gérer le stress ou d’éviter les silences. En effet, elles ont peur des silences. Elles les perçoivent comme gênants (missionpsychologue.fr).
Ce comportement peut ainsi devenir un mécanisme d’adaptation face à l’insécurité ou à la peur du jugement. De plus, psychologie oblige, n’oublions pas que le bavardage excessif peut être la conséquence d’un trouble.
C’est, par exemple, un comportement que l’on retrouve chez les personnes qui ont un déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité (TDAH). Les troubles bipolaires, aussi, peuvent expliquer ce besoin de parler sans s’arrêter (passeportsante.net).
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Dans les faits, parler beaucoup peut ne poser aucun problème dans votre vie quotidienne. Toutefois, si vos habitudes perturbent les relations, le travail ou le bien-être personnel, il peut être utile de consulter un professionnel.
Psychologie : l’équilibre est la clé
Si vous avez parmi vos proches une personne qui parle énormément, ne mettez pas de côté votre empathie. Cette personne n’est pas nécessairement égoïste ou égocentrique. À vous de poser des limites de façon respectueuse. Elles permettront de préserver l’équilibre relationnel et d’éviter les malentendus.
Pour les personnes qui se reconnaissent dans ce profil, la psychologie invite à s’interroger : « Est-ce que j’écoute autant que je parle ? », « Est-ce que j’utilise la parole pour créer du lien ou pour combler un vide ? »
Parler beaucoup n’est pas un défaut en soi, mais prendre conscience de ses habitudes de communication peut améliorer la qualité des relations et la santé émotionnelle. Une bonne communication ne peut se faire sans écoute. Il faut laisser de l’espace aux autres et adapter son discours au contexte.
