Si en voiture vous donnez toujours des indications au conducteur, c’est à cause de cela selon la psychologie

  Vous donnez toujours des indications au conducteur lorsque vous êtes en voiture ? Ce n'est pas anodin, selon la psychologie !

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Lorsque nous voyageons en voiture, il n’est pas rare qu’un passager, surtout lors de longs trajets ou sur des routes difficiles, se mette à donner des instructions au chauffeur. Qu’il s’agisse de donner des directions ou d’alerter sur la circulation, ces interventions sont souvent fréquentes et peuvent même devenir répétitives. Si certains le font de façon occasionnelle, d’autres adoptent cette habitude de manière régulière.

Ce comportement a fait l’objet d’études par des experts en psychologie comportementale et en dynamique relationnelle. Ils ont alors proposé plusieurs explications qui dépassent la simple évidence. Les motivations peuvent varier selon la personnalité de chacun, ses expériences passées ou encore la nature de la relation avec le conducteur.

Pourquoi certaines personnes ont-elles tendance à donner des instructions au conducteur lorsqu’elles sont en voiture ?

Selon les experts en psychologie, des raisons principales est le besoin de contrôle. D’après plusieurs recherches en psychologie, quand quelqu’un n’est pas au volant mais partage le même risque que le conducteur, son cerveau cherche à compenser cette absence de contrôle. Il propose alors de petites actions ou conseils qui donnent l’impression de participer à la conduite.

Ce comportement peut aussi être relatif à la notion de « locus de contrôle ». Ce phénomène désigne la façon dont une personne perçoit la responsabilité des événements dans sa vie. Ceux qui ont un « locus de contrôle » interne ont tendance à vouloir influencer ou maîtriser des situations qu’ils ne contrôlent pas entièrement. Comme un trajet en voiture où ils ne sont pas au volant.

De plus, cette tendance peut s’intensifier dans des circonstances difficiles. Comme lors de trajets dans un trafic dense, sur des routes inconnues ou par mauvais temps. Parfois, la personne qui donne des instructions ne fait pas totalement confiance à l’expertise du conducteur. Ce qui, selon la psychologie, augmente son besoin de diriger ou de guider le voyage.

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Il ne faut pas oublier que ce comportement n’est pas uniquement rationnel. En effet, il est aussi influencé par des émotions, comme l’anxiété ou la peur. Et celles-ci peuvent pousser à vouloir prendre le contrôle ou à donner des conseils.

Est-ce un comportement héréditaire ?

L’environnement familial joue aussi un rôle dans la propension à donner des instructions au conducteur d’une voiture.

Beaucoup de personnes reproduisent, sans s’en rendre compte, des comportements qu’elles ont observés depuis leur enfance dans leur cercle proche. Par exemple, si, à la maison, un parent corrige ou guide l’autre pendant qu’il conduit, il est probable que cette attitude se perpétue à l’âge adulte, selon les experts en psychologie.

Cela peut aussi découler de rôles implicites au sein du groupe. Parfois, une personne endosse le rôle de guide ou de responsable du trajet. Et ce, même si elle ne conduit pas elle-même cette voiture. Les raisons peuvent être multiples.

  • Des habitudes acquises en étant celui qui planifie habituellement les itinéraires ou qui connaît le mieux la région.
  • La dynamique de couple où l’un des partenaires a tendance à prendre toutes les décisions. Et cela inclut celles relatives à la conduite d’une voiture.
  • Des expériences antérieures où un signal ou une instruction a permis d’éviter une erreur ou un accident. Ce qui renforce donc l’habitude.

Dans ces cas, donner des instructions au conducteur de la voiture devient une routine. Elle est souvent automatique et n’est pas toujours consciente.

Que révèle la psychologie sociale sur ce comportement en voiture ?

Selon la psychologie sociale, donner des instructions au conducteur peut servir à renforcer la communication et le sentiment d’appartenance. En intervenant dans la conduite, l’accompagnant reste impliqué dans l’expérience partagée, évitant ainsi de se sentir exclu. Cela permet aussi de se sentir utile. Ce qui peut augmenter l’estime de soi et renforcer le lien avec le groupe.

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De plus, ce type d’attitude peut aider à éviter les silences gênants. Surtout lors de longs trajets en voiture. Parler de la circulation, des sorties d’autoroute ou des véhicules qui passent peut être une bonne façon de continuer la conversation. Mais aussi de rompre la monotonie du voyage.

Il est aussi important de prendre en compte le contexte culturel. Dans certains milieux, la participation active des passagers à la conduite est appréciée. Tandis que dans d’autres, cela peut refléter un manque de respect. Les normes sociales implicites qui régissent la vie à bord d’une voiture influencent aussi la façon dont ces comportements sont perçus.

Corriger mais aussi de protéger !

Parfois, donner des instructions au conducteur d’une voiture peut sembler être une critique déguisée. Mais cela peut aussi refléter une volonté de veiller à sa sécurité. Ce type de comportement est souvent observé chez ceux qui ont déjà vécu des expériences dangereuses sur la route. Un comportement qui, selon la psychologie, les rend plus vigilants face aux risques potentiels.

Ce phénomène est également courant chez les parents ou ceux qui ont la responsabilité de prendre soin des autres. Dans ces cas, les conseils ou avertissements sont comme une forme de protection. Et ce, même si leur efficacité ou leur réception par le conducteur n’est pas toujours bonne.

Attention ! Cette attitude peut engendrer des tensions si vous ne la maitrisez pas. En particulier lorsque le conducteur y voit une suspicion constante ou une intrusion dans son espace personnel. Ainsi, une communication claire et bienveillante entre le conducteur et le passager est importante pour prévenir tout malentendu ou conflit.


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