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Il y a surtourisme quand un lieu croule sous un nombre excessif de visiteurs. Les conséquences ? Une nature abîmée, des habitants stressés et une expérience de vacances globalement dégradée. Ainsi, pour vous aider à choisir votre destination, nous vous révélons 3 pays européens particulièrement touchés par ce phénomène en été 2024.
1. La Croatie, à éviter pour les vacances d’été
En tête de liste des destinations à reconsidérer pour vos vacances d’été se trouve la Croatie. Selon une étude de la plateforme Evaneos et du cabinet Roland Berger, ce pays a accueilli 70 % de ses visiteurs internationaux durant le troisième trimestre (juillet à septembre). Parmi eux, près de 30 % pour le seul mois d’août.
Ces chiffres traduisent une concentration touristique extrême. Or, cela met à rude épreuve les infrastructures locales, l’environnement côtier et même le confort de vie des résidents. La célèbre ville de Dubrovnik, par exemple, a dû limiter le nombre de navires de croisière quotidiens et entend réduire les permis de location touristique.
Selon Aurélie Sandler, co-dirigeante d’Evaneos : « La forte dépendance saisonnière observée sur ces destinations pose des défis importants en termes de durabilité ». Visiter la Croatie en plein été risque donc de ne pas offrir l’expérience de qualité espérée. Pour y passer des séjours plus paisibles, il vaut mieux y aller hors saison.
2. Le Monténégro, sous une pression similaire
Juste à côté de son voisin croate, le Monténégro connaît une situation d’affluence estivale tout aussi préoccupante en été. L’étude d’Evaneos et de Roland Berger révèle que 56,9 % des arrivées internationales se concentrent aussi au troisième trimestre. Il y a également un pic notable de 22 % durant le mois d’août.
Cette forte saisonnalité transforme ce magnifique pays des Balkans, réputé pour ses montagnes spectaculaires et ses bouches de Kotor, en une destination surpeuplée durant les mois les plus chauds. Comme pour la Croatie, une telle concentration de visiteurs dans un laps de temps aussi court engendre une pression considérable.
Les experts critiquent cette dépendance à la haute saison estivale. En effet, Aurélie Sandler d’Evaneos affirme que cela « pose des défis importants en termes de durabilité, de capacité d’accueil et de gestion des flux touristiques ». Ainsi, pour profiter de votre séjour, ne partez pas en été, mais au printemps ou à l’automne.
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3. La Bulgarie et ses côtes surchargées en été
La Bulgarie complète ce trio des destinations européennes où la pression touristique estivale atteint des sommets. Ce pays reçoit 56,6 % de ses visiteurs internationaux durant les mois de juillet, août et septembre. Durant cette période, ses stations balnéaires populaires sur la mer Noire peuvent vite se retrouver saturées.
Le rapport de la plateforme Evaneos souligne : « Les principales destinations côtières sont trop exposées au surtourisme en raison du volume élevé de touristes dans de petites zones ». Cette concentration saisonnière intense est naturellement compréhensible par l’attrait de son littoral ensoleillé pendant les vacances d’été.
Toutefois, cela affecte l’expérience des touristes et met sous une forte pression l’environnement local. Selon Laurent de Chorivit, co-PDG d’Evaneos : « Voyager en dehors de la saisonnalité habituelle permet non seulement de mieux répartir les flux touristiques, mais conduit aussi souvent à des expériences plus enrichissantes ».
Par conséquent, si vous voulez découvrir (ou redécouvrir) ce beau pays, envisagez la Bulgarie au printemps ou en début d’automne.