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Si nous pouvons boire une bonne bière fraîche au bar ou chez nous, sachez qu’il ne s’agit aucunement d’une boisson récente. Son histoire remonte au contraire à l’époque de la Mésopotamie, 7 000 ans en arrière. Les Sumériens en produisaient à partir de la fermentation de céréales (comme l’orge).
Aujourd’hui, partout à travers le monde, la bière est la boisson qui symbolise la convivialité. Bien évidemment, il faut en boire avec modération. L’alcool a des effets négatifs sur la santé. Mais cette boisson peut-elle avoir des vertus, à condition de surveiller sa consommation ?
Bière : une boisson plus nutritive que ce que nous pensons ?
La bière n’est pas seulement une boisson rafraîchissante : elle contient également des nutriments intéressants. Elle contient effectivement des vitamines du groupe B et des antioxydants. Or, ces derniers peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire.
Cependant, il est crucial de rappeler que ces bienfaits ne s’appliquent qu’à une consommation raisonnable. Dès que la consommation de bière devient excessive, les risques pour la santé augmentent rapidement.
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L’alcool peut effectivement entraîner des troubles du foie, des problèmes digestifs, une prise de poids et un risque plus important de maladies chroniques. D’après le Centre canadien sur les dépendances et l’alcoolisme, une femme ne doit pas boire plus de dix verres par semaine. Pour les hommes, la limite est de quinze.
Les effets de la bière sur le cerveau et la mémoire
Le docteur Richard Restak, spécialiste du cerveau, met en garde contre les effets néfastes de l’alcool sur les fonctions cognitives (pourquoidocteur.fr). Selon ses recherches, une consommation régulière et excessive de bière peut altérer la mémoire, la concentration et la capacité de prise de décision.
L’alcool agit comme une toxine pour les cellules cérébrales. En effet, il perturbe la communication entre les neurones et rend le cerveau moins apte à se régénérer.
Avec le temps, ces effets peuvent devenir irréversibles, notamment chez les personnes qui consomment de la bière en grande quantité sur une longue période. Les études montrent que l’abus d’alcool augmente le risque de démence, d’anxiété, de dépression et d’autres troubles psychologiques (cairn.info).
Cela va à l’encontre d’une idée reçue populaire. Nous pensons évidemment que boire une bonne bière permet de se détendre, de mieux gérer le stress. Mais, en réalité, cette boisson peut aggraver vos déséquilibres émotionnels et psychiques.
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L’importance de l’âge dans sa consommation
La bière attire évidemment les mineurs. Elle est accessible, facile à boire et souvent économique. En France, la consommation d’alcool est interdite aux mineurs de moins de 18 ans. Mais d’après l’enquête HBSC, l’âge moyen de la première consommation d’alcool est de 13,3 ans pour les garçons et 13,5 pour les filles.
Or, le cerveau continue de se développer jusqu’à 25 ans, ce qui signifie que la consommation précoce de bière peut avoir des conséquences durables sur la santé mentale et cognitive.
Pour les adultes, et en particulier les seniors, la vigilance est de mise. À partir de 65 ans, il faut réduire, voire arrêter la consommation de bière. En effet, le vieillissement s’accompagne d’une perte accélérée de neurones, et l’alcool peut aggraver ce phénomène. De quoi augmenter le risque de démence et de troubles cognitifs.
Si, toutefois, vous voulez vous faire plaisir de temps en temps, vous pouvez. L’alcool, avec une grande modération, n’est pas néfaste si vous avez un mode de vie actif et que vous soignez votre hygiène personnelle (sport, alimentation équilibrée, sommeil réparateur, etc.).
