Le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, se prépare au pire : « C’est profond, voire effrayant »

  Bill Gates sait que l'avenir avec l'IA peut effrayer, à raison. Mais il voit aussi le bon côté de cette évolution.

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Le changement inquiète et fait peur. Nous savons quelle société nous perdons, mais nous ignorons celle que nous gagnons. En 2025, c’est la bascule vers une société dotée de l’intelligence artificielle (IA) qui inquiète. Bill Gates, depuis des années, voit venir cette transition.

Le cofondateur de Microsoft, pionnier de l’informatique moderne, partage effectivement depuis longtemps ses réflexions sur l’impact de l’IA, notamment dans le monde du travail et de la santé. Quelle est sa vision de l’avenir ?

Bill Gates, entre prudence et optimisme face à l’IA

Bill Gates incarne à lui seul la capacité de transformer les habitudes de travail, de communication et d’accès à l’information. Aujourd’hui, il observe avec attention la montée en puissance de l’intelligence artificielle.

Selon lui, la démocratisation de l’IA aura un impact similaire à celui de l’ordinateur personnel. Ce n’est pas, par essence, une mauvaise chose. Cependant, il faut faire preuve de prudence.

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En février dernier, il se trouvait à l’Université de Harvard pour discuter avec le professeur Arthur Brooks à ce sujet. C’était pour lui l’occasion de souligner la peur de la société face à l’inconnu. Et ce, même lorsque des innovations permettent d’améliorer la vie de tous.

Pour Bill Gates, la peur du changement est naturelle. Pour autant, elle ne doit pas freiner l’adoption des outils qui peuvent révolutionner des secteurs entiers, comme la médecine ou l’éducation.

L’intelligence artificielle : une révolution rapide et sans limites

Bill Gates insiste sur la rapidité et la profondeur du changement induit par l’IA. Il estime que l’intelligence artificielle va transformer en priorité des domaines comme l’enseignement et la santé. Dans le secteur médical, il imagine un futur proche où l’IA sera capable d’améliorer considérablement le diagnostic, grâce à une analyse massive des données et à une capacité de raisonnement plus importante que celle de l’humain.

Bill Gates sait que sa prise de parole peut effrayer. D’autant plus que ce qu’il note se produit à une vitesse inédite. Il y a quelques petites années encore, notre rapport avec l’IA concernait uniquement des films de science-fiction. Des œuvres qui, au passage, alertent sur les conséquences dramatiques d’un futur où l’IA est reine.

Mais pour Bill Gates, l’IA peut nous aider. Elle peut soulager les professionnels de santé des tâches répétitives et permettre aux médecins de se concentrer sur l’accompagnement humain. Il cite évidemment des exemples dans lesquels l’IA apparaît comme une amélioration.

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L’homme bientôt au second plan ?

Bill Gates ne cache pas que, dans certains domaines, les machines finiront probablement par surpasser les humains, notamment lorsque la quantité de connaissances nécessaires pour prendre des décisions devient trop vaste pour la cognition individuelle.

Il anticipe que l’IA deviendra un outil dans la prise de décision, en particulier dans les services de santé primaire. Il sera alors possible de désengorger les cabinets médicaux et d’optimiser la prise en charge des patients.

Cependant, Bill Gates insiste sur le fait que l’IA ne doit pas s’imposer comme un substitut total à l’humain, mais comme un complément. Il encourage à dépasser la peur initiale pour exploiter le potentiel de l’IA au service du bien commun, tout en restant vigilant sur les enjeux éthiques et la nécessité d’un encadrement.

C’est là toute la question : les gouvernements poseront-ils leurs limites ? L’IA tombera-t-elle seulement entre des mains saines qui veulent le bien commun ?


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