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La psychologie s’intéresse à l’amitié, cette relation si forte que nous construisons avec des inconnus qui deviennent des êtres connus. Selon la psychologue Olga Albaladejo, une véritable amitié repose sur l’appréciation mutuelle, la confiance, le soutien émotionnel, l’authenticité et la réciprocité (cuerpomente.com).
Pourtant, même les liens les plus solides peuvent se fragiliser. De grosses trahisons peuvent expliquer la fin d’une belle amitié. Mais certaines disparaissent aussi à cause de maladresses de communication, de silences ou de non-dits. Comprendre les mécanismes psychologiques de l’amitié et apprendre à éviter certains pièges verbaux vous permet alors d’entretenir des relations durables et épanouissantes.
Les mots qui blessent : ce qu’il faut éviter de dire à ses amis
Une phrase peut faire mal. Et ce, même si l’intention n’est pas, à l’origine, mauvaise. Par exemple, dire à un ami « Tu exagères » revient à invalider ses émotions. Cela peut ainsi créer un sentiment de rejet et d’incompréhension. Selon la psychologie, l’authenticité et la vulnérabilité sont des piliers de l’amitié. Vous devez laisser de la place aux ressentis de vos amis.
Cela ne signifie pas que vous devez les partager. Vous pouvez en discuter, montrer vos points de vue. Mais il ne faut pas invalider l’opinion de l’autre.
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Autre écueil courant, le fameux « Moi, à ta place, j’aurais fait autrement ». Derrière ce qui ressemble à un conseil se cache souvent un jugement qui met l’autre en position d’infériorité et génère de la distance plutôt que du soutien.
Également, lors d’un conflit ponctuel, évitez d’en faire une généralité. « C’est toujours pareil avec toi » : une simple phrase efface les aspects positifs de la relation et laisse une impression de condamnation définitive.
Les non-dits et comportements qui abîment l’amitié
La psychologie rappelle que l’absence de mots peut être aussi destructrice que les paroles blessantes. Un silence, un message laissé sans réponse ou un manque d’intérêt pour les réussites de l’autre sont autant de signaux négatifs.
Ne pas se réjouir sincèrement du bonheur de son ami, ne jamais demander de ses nouvelles ou refuser de s’ouvrir personnellement sont des attitudes qui, à terme, éteignent la complicité et la confiance.
De plus, ne jamais reconnaître ses torts ni présenter d’excuses lorsqu’un malentendu survient prive la relation de la possibilité de se réparer. L’amitié, comme tout lien humain, nécessite des ajustements, de l’écoute et une volonté de partager aussi bien les joies que les difficultés. De ce fait, évitez de réduire votre ami.e à sa sensibilité. « Tu es trop sensible » place le curseur de la culpabilité sur ses émotions.
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La psychologie comportementale vous invite à avoir du recul. Réfléchissez à ce qui compte le plus : votre amitié ou votre ego ? Une conversation permet de mettre à plat, en évitant évidemment les écueils dont nous parlons plus haut.
Psychologie : comment cultiver son amitié ?
Pour préserver et enrichir ses relations amicales, un seul conseil : opter pour une communication bienveillante et authentique. Prendre le temps de s’intéresser à l’autre, célébrer ses succès, demander pardon si besoin et partager ses propres vulnérabilités sont des gestes qui renforcent la confiance et la réciprocité.
La psychologie nous enseigne que l’amitié n’est pas un contrat. Effectivement, c’est une construction qui se fonde sur l’affinité, les expériences et la complicité émotionnelle. Prendre soin de ses amis, c’est aussi savoir écouter sans juger, exprimer son soutien et éviter les paroles ou attitudes qui blessent inutilement.
N’oubliez pas que nous sommes des êtres sociaux. Alors, la psychologie défend l’amitié. Selon Psychologue.net, de bonnes relations amicales permettent de réduire le stress et l’anxiété. C’est un rempart contre la solitude.