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Parler à son animal de compagnie n’est clairement pas une chose anodine. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela a une signification bien précise, d’après la psychologie. C’est une habitude qui en dit long.
Le fait de parler à son animal vu par la psychologie
De nombreuses personnes ont pris l’habitude de parler à leur animal de compagnie. C’est une chose que beaucoup jugent comme anodine ou encore attendrissante. Mais d’après la psychologie, cela en dit long sur leur personnalité.
La psychologie a expliqué que ce simple acte reflète un besoin de lien, de réconfort et d’expression émotionnelle. Dans une grande majorité des foyers, l’animal de compagnie ne représente pas un simple compagnon. C’est un confident.
Selon la Dre María Fernández, psychologue clinicienne spécialisée dans les liens affectifs, « parler aux animaux de compagnie est une manifestation naturelle de notre besoin de connexion émotionnelle ».
Elle a aussi révélé : « Il ne s’agit pas de confondre l’animal avec un humain, mais plutôt d’exprimer son affection et de créer des liens par le langage, qui est notre principal outil de communication ».
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Parler à un chien, un chat ou même un oiseau n’est donc pas un signe d’excentricité. Il s’agit plutôt d’un canal affectif, selon la psychologie. Ce comportement permet aussi d’atténuer la solitude. Un animal de compagnie offre une présence constante et rassurante.
« Son animal devient le réceptacle de mots et d’émotions »
Le psychologue Alberto Sánchez a souligné : « Lorsqu’une personne vit seule, son animal devient le réceptacle de mots et d’émotions qui, autrement, resteraient muets ». Mais ce n’est pas tout, selon la psychologie.
Il a aussi indiqué : « Cette interaction verbale, même si elle n’est pas comprise littéralement par l’animal, génère chez la personne un sentiment de compagnie, bénéfique pour sa santé mentale« . Parler à son animal de compagnie a des bénéfices physiologiques.
Cette habitude permet de réduire les niveaux de cortisol, l’hormone du stress. Elle stimule aussi la production d’ocytocine. Ce geste représente aussi un véritable exutoire émotionnel, selon la psychologie. Laura Martínez, psychologue, a fait d’autres précisions.
Elle a avoué que « les gens considèrent leurs animaux comme de parfaits confidents. Ils peuvent exprimer leurs peurs, leurs insécurités ou leurs frustrations sans se soucier des répercussions sociales que ces confessions pourraient avoir sur d’autres êtres humains ».
Le Dr Carlos Rodríguez, éthologue a aussi assuré : « Lorsqu’une personne parle à son chien pour lui demander comment il se sent ou ce qu’il souhaite faire, elle projette des capacités cognitives humaines sur l’animal« .
L’alerte d’une psychologue
Parler à son animal de compagnie permet aussi de renforcer le lien affectif, selon la psychologie. Le Dr Lucía Gómez, spécialiste en zoothérapie, a indiqué que « le langage est notre outil social par excellence ».
« En intégrant nos animaux à cette dynamique communicative, nous leur accordons une place privilégiée dans notre cercle social et affectif », a-t-elle souligné. Le psychologue Juan Pérez observe que « notre relation avec nos animaux de compagnie reflète notre attachement et nos modes de communication ».
Et d’ajouter : « Ceux qui parlent à leurs animaux comme à des enfants manifestent souvent des tendances protectrices et attentionnées, tandis que ceux qui leur parlent d’égal à égal recherchent généralement la compagnie et la réciprocité ».
Marta Jiménez, psychologue, a tout de même alerté : « Si la communication avec l’animal remplace complètement l’interaction sociale humaine, nous pourrions être confrontés à un mécanisme d’évitement qui masque des problèmes de compétences sociales ou une anxiété sociale« .