Vers la fin du tatouage ? Tout savoir sur ce phénomène de mode

  Le tatouage est toujours à la mode, mais une autre expérience gagne du terrain. Il ne s'agit plus de graver son corps.

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Un temps marginal, le tatouage a finalement réussi à s’imposer comme un phénomène de société. Rien qu’en France, 13 millions de personnes sont tatouées, soit près de 20 % de la population. C’est dire l’engouement autour des dessins corporels à l’encre.

Mais le temps de l’engouement semble appartenir au passé. Entre le phénomène de mode et les prix qui s’envolent, l’heure est désormais au détatouage. Autrement dit, les personnes se font enlever les tatouages qu’elles arboraient fièrement il y a quelques années.

Tatouage : un phénomène de mode

Il y a quelques années, seuls quelques rebelles se tatouaient et acceptaient de ne pas appartenir à une norme. Mais finalement, effet de mode oblige, le tatouage est devenu populaire. Mieux encore, il s’impose comme un marqueur générationnel.

Aujourd’hui, et depuis quelques années, il n’est plus nécessaire d’appartenir à une sous-culture ou de vouloir choquer pour arborer un motif sur la peau : se faire tatouer, c’est avant tout affirmer son identité et raconter son histoire.

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Comme le souligne le sociologue David Le Breton, le tatouage est une « signature de soi », une façon de s’inscrire dans le monde et d’afficher ses choix, ses passions ou ses souvenirs.

Cette évolution explique pourquoi la demande reste forte, au point qu’il faut parfois patienter plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous chez un professionnel. Pour autant, si le tatouage reste populaire, le détatouage gagne du terrain.

L’été, saison phare du tatouage et de son exposition

Souvent, les tatouages se révèlent l’été. Dès que les températures montent, les vêtements se font plus courts et les tatouages se dévoilent. L’été devient ainsi le théâtre d’une véritable exposition à ciel ouvert, où chacun révèle une part de son intimité à travers des motifs, des dessins ou des citations gravés à même la peau.

Mais, alors que le nombre de personnes tatouées continue d’augmenter, le détatouage fait parler de lui. Souvent, cette pratique nous est présentée comme une forme de désamour du tatouage. Les personnes ne le supportent plus et veulent l’enlever. Tout simplement.

Mais comme le souligne Radio France, c’est surtout le reflet d’une société qui évolue et qui aime se réinventer. Se faire détatouer ne signifie pas forcément rejeter le tatouage, mais plutôt vouloir changer d’histoire, effacer un souvenir ou s’ouvrir à de nouveaux possibles. C’est la preuve que le tatouage est bien plus qu’une mode : il s’inscrit dans le temps, accompagne les grandes étapes de la vie et évolue avec les individus.

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Un prix fort à payer

Avant d’envisager de se faire retirer un tatouage, il faut réfléchir. Certes, la pratique permet de ne plus rendre les motifs corporels irréversibles. C’était d’ailleurs l’argument principal des personnes qui sont contre les tatouages. Mais il faut souligner deux choses : le prix et la douleur.

Il faut plusieurs séances pour enlever un tatouage, et les prix pour chaque séance oscillent entre 100 et 200 euros. C’est donc un coût qu’il faut être prêt à assumer.

Concernant la douleur, certains vous diront que cela ne fait pas plus mal qu’un tatouage. Mais d’autres ressentent une douleur intense, notamment sur les zones sensibles. Rassurez-vous : les professionnels proposent une crème anesthésiante pour rendre l’expérience moins inconfortable.


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