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D’une préparation d’urgence à une solution pratique pour ceux qui n’ont pas le temps de préparer un bouillon traditionnel, les bouillons cubes sont un ingrédient populaire dans les cuisines du monde entier depuis des décennies. Pourtant, malgré son usage courant et son apparence inoffensive, ce petit cube de bouillon cache une composition que peu de personnes ont pris la peine d’analyser en profondeur, à l’exception de Miodrag Borges. Il s’agit d’un diététicien senior et fondateur du profil « microbiotadesdecero » sur Instagram.
Selon lui, il faut croire ses paroles : « Vous avez probablement déjà utilisé l’un des produits les plus néfastes jamais conçus dans l’industrie alimentaire. » Dans l’une de ses vidéos qui ont fait le buzz, Miodrag Borges examine minutieusement les célèbres bouillons cubes de poulet, et ses découvertes sont loin d’être appétissantes !
Les bouillons cubes : Une véritable bombe de sel
« On commence avec une teneur de 54,3 % de sel », indique Miodrag Borges en montrant le premier bouillon cube. « Cela équivaut à un peu plus de la moitié d’un pot ».
Ce chiffre est alarmant, car selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la consommation quotidienne maximale recommandée est de seulement cinq grammes de sel. Un seul cube de bouillon dépasse largement cette limite. Ce qui est préoccupant, cependant, ce n’est pas uniquement la quantité de sel. C’est aussi le fait que ce produit est présenté comme une aide culinaire, censée rehausser la saveur de n’importe quelle recette sans conséquence. Pourtant, son ingrédient principal n’est autre que du sel de table et pas en petite quantité mais en tant qu’ingrédient dominant.
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Glutamate, amidon et huile de palme
Après le sel, Miodrag Borges se penche sur le deuxième ingrédient principal : le glutamate monosodique. Il s’agit d’un exhausteur de goût très courant dans les soupes, les charcuteries, les sauces et les conserves.
Cet additif ne sert pas seulement à masquer l’absence d’ingrédients authentiques, il peut aussi créer une dépendance gustative. « Les bouillons cubes trompent les papilles. Ils donnent l’impression que les aliments sont plus savoureux qu’ils ne le sont en réalité », explique la diététicienne.
Viennent ensuite l’amidon de maïs (environ 10 %) et l’huile de palme (8 %). Ces deux composants, peu coûteux et en abondance, apportent surtout de la texture, mais peu de nutriments. Au lieu de nutriments, ils servent à augmenter le volume, la densité et à conserver le produit.
Et les légumes dans le bouillon ?
L’aspect le plus ironique, c’est peut-être que ce qui est le moins présent dans cette préparation, c’est précisément ce qu’elle prétend contenir : des ingrédients naturels. « Entre l’oignon, le persil, la tomate, le céleri, le poireau et quelques autres légumes, leur ensemble ne représente qu’un peu moins de 1 % », révèle Miodrag Borges.
Le profil du produit évoque une saveur maison, l’essence même d’un ragoût traditionnel. Mais, en réalité, la quantité de légumes est presque symbolique. La prétendue présence d’ingrédients naturels n’est, en effet, qu’une illusion que créent les arômes ajoutés.
Préparer un bouillon maison
Contrairement aux options industrielles très transformées, Miodrag Borges met en avant les bienfaits du bouillon fait maison. Il offre, sans nul doute, un goût plus riche et authentique. Mais aussi, il fournit aussi environ 40 % de protéines supplémentaires par rapport aux cubes de bouillon.
De plus, le bouillon fait maison hydrate et donne de l’énergie. Il contient environ 22 calories pour une portion de 250 ml.
Vous suivez un régime léger ? La grippe vous a terrassé ? Vous cherchiez à perdre du poids ? Le bouillon naturel sera un allié précieux !
Il prend soin de votre corps sans l’alourdir avec des additifs. Facile à congeler en portions, il peut se préparer avec des ingrédients de saison. Et surtout, il s’agit d’un véritable repas nourrissant.