J’ai emménagé dans une vieille maison et j’ai trouvé des crochets dans des endroits très étranges, ce que j’ai découvert ensuite était terrifiant

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• Des indices dérangeants
• Un passé lourd et bien dissimulé

En emménageant dans une maison ancienne, je ne m’attendais pas à remarquer des crochets installés un peu partout. Leur emplacement étrange m’a rapidement intrigué… jusqu’à ce que je découvre leur véritable usage.

Quand j’ai signé pour cette maison, je croyais avoir fait une bonne affaire. Une grande bâtisse en pierre, trois chambres, un jardin silencieux. Un petit bijou ancien, parfait pour commencer une nouvelle vie. Les anciens propriétaires, un couple âgé, l’avaient quittée quelques semaines plus tôt. Tout semblait en ordre. Mais très vite, des détails ont commencé à me déranger.

En nettoyant les pièces une à une, j’ai remarqué des crochets métalliques fixés aux murs. Rien d’anormal, pensais-je au départ. Mais leur emplacement ne collait pas.

Dans le salon, deux crochets faisaient face à la télévision, en hauteur. Dans la chambre principale, d’autres pendaient près de la fenêtre, à mi-hauteur. Le plus étrange restait la salle de bain. Un crochet rouillé, mal fixé, dépassait juste au-dessus de la baignoire. Pourquoi ici ?

Des indices dérangeants

Intrigué, j’ai décidé d’inspecter plus en détail chaque pièce. J’ai retiré un crochet dans la chambre. Le mur derrière portait une légère trace brunâtre. Comme une ancienne tâche… de sang ? J’ai d’abord pensé à de la rouille, ou de la moisissure. J’essayais de rester rationnel. Mais quelque chose me dérangeait de plus en plus.

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Une voisine, venue m’apporter des biscuits, m’a glissé en partant :
— Vous savez, les anciens habitants ne recevaient jamais personne. On ne les voyait presque pas.

La curiosité a pris le dessus. J’ai fouillé dans les combles. Là, j’ai mis la main sur une boîte remplie de lettres jaunies. Des feuilles pliées, griffonnées à la hâte. La plupart signées par une femme. Elle écrivait à quelqu’un qu’elle appelait « le docteur », sans jamais donner de nom.

Les messages étaient confus. Elle parlait de « crises nocturnes », de « mouvements incontrôlés », de « besoin d’attacher pour sa sécurité ». Un passage précis m’a coupé le souffle :

⁠Hier soir, il s’est encore débattu. Les crochets ont tenu, Dieu merci. Mais je commence à douter. Et s’il ne redevenait jamais normal ?

Un passé lourd et bien dissimulé

Je ne pouvais plus ignorer ce que j’avais lu. Les crochets n’étaient pas décoratifs. Ni pratiques. Ils avaient servi à maîtriser quelqu’un. Peut-être un proche malade, violent, ou atteint de troubles mentaux. Ce n’était pas de la fiction. C’était arrivé ici, dans ces murs, dans ces pièces que je venais de repeindre.

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Le lendemain, j’ai contacté un serrurier pour changer toutes les serrures. Puis un artisan pour retirer chaque crochet. J’avais besoin d’effacer ces traces. Même si les murs parlaient encore.

Vivre dans une vieille maison, c’est accepter ses secrets. Mais celui-ci, je ne m’y attendais pas. Je pensais acheter de la pierre et du silence. J’ai trouvé des souvenirs lourds, laissés là comme des cicatrices.