Alerte rouge à Marseille : un feu de forêt force la fermeture de l’aéroport alors que la fumée recouvre toute la ville

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• Le feu gagne du terrain, l’aéroport se vide
• Des habitants évacués, la ville sous tension

Marseille traverse l’une de ses journées les plus éprouvantes. Un incendie de forêt proche a recouvert la ville de fumée, perturbant la vie quotidienne et entraînant la fermeture complète de l’aéroport.

Dès les premières heures du matin, le ciel de Marseille a changé de couleur. À vrai dire, la ville s’est réveillée sous un voile étrange. Peu à peu, une brume grise, dense et étouffante, s’est abattue sur les rues, les toits, et même sur les plages. Partout, une forte odeur de bois brûlé se faisait sentir. À ce moment-là, chacun a compris que la situation dépassait l’ordinaire.

D’une part, l’incendie s’est déclaré dans un massif forestier situé à moins de 30 kilomètres du centre-ville. D’autre part, le vent, particulièrement violent ce jour-là, a rapidement transporté les flammes vers le nord-est. Par conséquent, plusieurs routes ont dû être coupées.

En parallèle, certains quartiers résidentiels ont été menacés. Très vite, la fumée a envahi l’ensemble de Marseille. Face à cette urgence, les autorités locales n’ont pas tardé à réagir. De manière exceptionnelle, elles ont ordonné la fermeture de l’aéroport Marseille-Provence.

Le feu gagne du terrain, l’aéroport se vide

Les premières flammes ont été signalées dans la nuit, près du massif de l’Étoile. Les pompiers sont intervenus rapidement, mais le vent a compliqué chaque manœuvre. À l’aube, le feu avait déjà ravagé plusieurs hectares. Les équipes au sol, épaulées par des avions bombardiers d’eau, tentaient de contenir l’avancée.

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Pendant ce temps, la situation devenait critique du côté de l’aéroport Marseille-Provence. À 8h, la visibilité avait chuté en dessous du seuil de sécurité. Les décollages ont été suspendus. Une heure plus tard, les arrivées ont été redirigées vers d’autres villes comme Nice ou Montpellier. Des centaines de passagers sont restés bloqués dans le terminal, sans information claire.

Le personnel au sol distribuait des masques FFP2. Certains voyageurs, visiblement inquiets, ont décidé de quitter les lieux à pied. La gare voisine, elle aussi bondée, ne pouvait absorber tout ce flux.

Des habitants évacués, la ville sous tension

Dans les quartiers nord, la fumée rendait la respiration difficile. Les autorités ont conseillé aux habitants de rester à l’intérieur, volets fermés. Les écoles sont restées closes, les transports scolaires suspendus. Plusieurs maisons proches de la zone boisée ont été évacuées par précaution. Des familles ont trouvé refuge dans des gymnases ouverts en urgence.

Les hôpitaux ont signalé une hausse de cas de difficultés respiratoires, en particulier chez les personnes âgées. Les pharmacies, débordées, manquaient déjà de masques en fin de matinée.

Malgré les efforts, le feu continuait de progresser en milieu d’après-midi. Le maire de Marseille a pris la parole lors d’une conférence. Il a salué le courage des pompiers et demandé à la population de rester calme. Il a aussi confirmé que l’aéroport resterait fermé « jusqu’à nouvel ordre ».

Pendant ce temps, sur les réseaux sociaux, des images impressionnantes circulaient : des flammes au loin, un ciel orange, et une ville figée dans l’attente. Certains internautes parlaient d’apocalypse.

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Marseille vit une journée hors du commun. Le feu continue sa course. Le vent reste fort. L’aéroport, silencieux, attend que le ciel s’éclaircisse. Dans les rues, les regards sont tournés vers les collines noircies. Et chacun espère que la nuit apportera enfin un peu de répit.