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Une fille de huit ans disparaît sans laisser de trace sur le chemin de l’école. Cinq jours plus tard, on la retrouve seule dans une forêt. Ce qu’elle vit bouleverse les enquêteurs. Et son père, incapable de comprendre, cherche des réponses dans le silence de son enfant.
Cinq jours. C’est le temps qu’a duré l’attente insoutenable pour la famille Morel. Leur fille, Élodie, huit ans, avait disparu un mardi matin sur le chemin de l’école. Une disparition brutale, sans témoin. La petite s’était volatilisée. Les recherches se sont intensifiées dès les premières heures. Gendarmes, bénévoles, chiens pisteurs : tout le village s’était mobilisé.
Puis, un miracle. Le samedi, en fin d’après-midi, un chien de recherche marque un sentier étroit, à la lisière d’une forêt dense. Les secours avancent prudemment. Quelques mètres plus loin, blottie contre un tronc, Élodie attend. Vivante, affamée, épuisée. Mais consciente.
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Elle ne crie pas. Elle regarde les secouristes, tremble un peu, puis murmure : « Papa va venir ? »
Le silence d’Élodie trouble les enquêteurs
Transportée à l’hôpital, la fillette reçoit les soins nécessaires. Physiquement, elle s’en sort bien. Aucune blessure majeure, quelques égratignures, une forte déshydratation. Mais quelque chose dérange les enquêteurs : elle refuse de parler des jours passés dans la forêt. Aucun mot. Pas un détail.
Son père, Julien Morel, reste à ses côtés. Il ne comprend pas. Et répond aux questions, coopère, mais sa frustration monte. Il veut des réponses. Qui a enlevé sa fille ? Pourquoi elle ne parle pas ? Que s’est-il vraiment passé ?
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Le comportement d’Élodie l’inquiète. Elle sursaute au moindre bruit. Elle refuse d’être seule. Ne supporte plus la pénombre.
À lireTriste fin : une mère avait tout, jusqu’au jour où elle a tout détruit pour une chose que personne n’aurait pu imaginerLes enquêteurs interrogent le voisinage, passent au crible les caméras de surveillance, vérifient les appels téléphoniques. Aucun indice concret. La forêt, dense et isolée, n’offre aucun témoin. Pas de trace de voiture. Pas d’empreinte exploitable. Rien.
Julien s’épuise. Il revient sur chaque détail des jours précédents. Il fouille ses souvenirs. Mais tout semble flou. Il commence à douter de tout, même de lui.
Un détail relance l’enquête
Le jeudi suivant, un agent repère un objet dans un recoin de la forêt : un bracelet cassé. Il appartient à Élodie. À quelques mètres, une cabane abandonnée. À l’intérieur, des emballages alimentaires, une couverture sale et une corde.
Les experts analysent les lieux. Aucun ADN identifiable. Aucun signe évident de lutte. Mais la cabane semble avoir servi récemment.
À lireUne femme a été chassée de la maison par sa belle-mère avec son nouveau-né, et son mari l’a soutenue. La suite a laissé tout le monde à terreLorsqu’on montre une photo de la cabane à Élodie, ses yeux s’emplissent de larmes. Elle se cache dans les bras de son père. Toujours aucun mot. Mais la peur est là, palpable.
Julien serre sa fille contre lui. Il ne comprend pas, mais il sent que quelque chose ne va pas. Il répète les mêmes mots, chaque soir : « Je suis là. Tu es en sécurité maintenant. »
L’enquête continue, sans relâche. Aucun suspect arrêté. Aucune piste claire. Mais la peur ne quitte plus la famille. Ni le village. Et Élodie, elle, garde le silence.