Montrer le sommaire Cacher le sommaire
L’espace entre les cuisses fait débat. Pour certains, c’est un signe de beauté. Pour d’autres, une pression inutile. Cette obsession grandit, surtout en ligne. Avant de la suivre, mieux vaut comprendre ce qui se cache derrière cette tendance.
Depuis quelques années, l’espace entre les cuisses — aussi appelé « thigh gap » — fascine. Ce détail physique, souvent mis en avant sur les réseaux sociaux, attire l’attention. Certaines personnes le considèrent comme un signe de minceur. D’autres le perçoivent comme une pression sociale inutile. Entre désir personnel et influence extérieure, ce phénomène soulève des questions.
D’où vient cette obsession pour l’écart entre les cuisses ?
Les médias jouent un rôle central. De nombreuses photos de mannequins, de célébrités ou d’influenceurs mettent en avant un corps très mince, avec cet espace visible. Sur TikTok, Instagram ou Pinterest, ce critère physique circule largement. Résultat : beaucoup de jeunes commencent à se comparer et à idéaliser cette morphologie.
Journée triste : quatre jeunes retrouvés à l’intérieur d’une voiture, la fin est dévastatrice
Vos ongles sont plus épais que la normale ? Découvrez pourquoi et comment les traiter
Les marques de vêtements renforcent parfois cette tendance. Certaines coupes mettent en valeur ce type de silhouette. Cela peut créer un effet d’exclusion pour les morphologies différentes. Ce n’est pas la minceur en soi qui pose problème, mais le fait d’en faire une norme universelle.
En réalité, cet écart dépend largement de la génétique. La forme du bassin, l’implantation des muscles ou la largeur des hanches influencent la silhouette. Une personne très mince peut ne jamais avoir cet espace, simplement à cause de sa structure osseuse. L’inverse est aussi vrai : certaines morphologies présentent cet écart même sans pratiquer d’activité physique spécifique.
Quels sont les risques d’une quête à tout prix ?
Chercher à obtenir cet espace entre les cuisses peut entraîner des comportements extrêmes. Régimes restrictifs, excès de sport, obsession du miroir… Cela mène parfois à des troubles alimentaires comme l’anorexie ou la boulimie. La santé physique et mentale en pâtit.
Une femme a été chassée de la maison par sa belle-mère avec son nouveau-né, et son mari l’a soutenue. La suite a laissé tout le monde à terre
Triste fin : une mère avait tout, jusqu’au jour où elle a tout détruit pour une chose que personne n’aurait pu imaginer
De plus, la comparaison constante avec des images retouchées ou irréalistes provoque un mal-être durable. L’estime de soi s’effondre quand le corps ne correspond pas à ces standards imposés.
Certaines personnes se tournent même vers des interventions esthétiques. Ces choix, souvent coûteux et risqués, reposent sur une pression sociale plus que sur une véritable envie personnelle.
À lireL’écart entre les cuisses : une tendance qui fait parler d’elleHeureusement, de plus en plus de voix s’élèvent. Des modèles aux formes variées apparaissent dans les campagnes publicitaires. Des créateurs de contenu dénoncent les filtres trompeurs et prônent une image corporelle plus libre.
Accepter son corps, tel qu’il est, demande du temps. Cela passe par un changement de regard, moins focalisé sur l’apparence et plus centré sur le bien-être. Pratiquer une activité physique pour le plaisir, manger sans culpabilité, choisir ses vêtements pour se sentir bien… Ces choix aident à reconstruire une relation saine avec son image.