« Ce n’est pas ce que tout le monde pense. » Sibylle Szaggars rompt le silence et révèle la vérité sur la mort de Robert Redford

Depuis l’annonce de la disparition de Robert Redford, les rumeurs circulent. Chacun y va de sa version. Certains parlent de maladie, d’autres évoquent un isolement voulu. Mais jusqu’ici, la personne la plus proche de lui restait muette. Sibylle Szaggars, sa compagne depuis plus de deux décennies, a finalement pris la parole.

Et ses mots bousculent toutes les idées reçues. « Ce n’est pas ce que tout le monde pense », a-t-elle déclaré, bouleversant les certitudes et réveillant l’émotion chez les proches comme chez les admirateurs de l’acteur.

Un départ marqué par le silence et la douleur

Robert Redford n’aimait pas le bruit autour de sa vie privée. Il gérait sa notoriété avec une discrétion rare à Hollywood. Durant ses derniers mois, peu savaient ce qu’il traversait réellement. Officiellement, aucune cause précise n’avait été annoncée. Ce flou a ouvert la porte à des interprétations parfois très éloignées de la réalité.

Sibylle Szaggars, artiste engagée et discrète, a pris le temps avant de parler. Elle ne cherchait ni les projecteurs, ni la pitié. Ce qu’elle voulait, c’était remettre les choses à leur place. Selon elle, Robert n’a pas été emporté par une simple maladie ou un accident. Il a surtout été brisé par quelque chose de plus profond : la perte de son fils James, décédé en 2020. « Il ne s’en est jamais remis », a-t-elle confié avec émotion.

Elle décrit un homme affaibli, non pas dans son corps d’abord, mais dans son cœur. Chaque jour après la mort de James, Robert semblait s’éteindre un peu plus. Ce drame a pesé sur lui, plus que personne ne pouvait l’imaginer. La douleur a lentement rongé son énergie, son envie de lutter, et même son appétit de vivre.

Un hommage à l’homme derrière la légende

Sibylle ne veut pas qu’on réduise Robert Redford à une cause de décès technique. Pour elle, il était bien plus qu’une figure du cinéma. C’était un être profondément humain, sensible, marqué par ses pertes, mais aussi par ses engagements.

Elle rappelle son combat pour la nature, sa lutte pour les artistes indépendants et sa constante volonté de rester fidèle à ses valeurs. Jusqu’au bout, il a gardé cette pudeur qui le caractérisait. Même affaibli, il refusait de se montrer vulnérable. Il préférait le silence à la pitié.

Sa compagne évoque aussi des moments intimes, loin des caméras. Des soirées calmes, des silences partagés, et parfois des larmes qu’il ne retenait plus. Ce sont ces instants que Sibylle Szaggars veut faire vivre aujourd’hui. Elle ne cherche pas à provoquer la tristesse. Elle veut, au contraire, rappeler la force tranquille d’un homme blessé, mais digne jusqu’à la fin.

Robert Redford ne s’est pas éteint dans l’oubli. Il est parti entouré, aimé, mais meurtri. Grâce aux mots de Sibylle Szaggars, son départ prend un autre sens. Derrière la légende, il y avait un homme. Et son silence cachait une douleur que seul l’amour pouvait encore apaiser.