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Un fermier se lasse des caravanes sur ses terres, et tout tourne au désastre. Fatigué des occupations illégales et de l’inaction des autorités, il décide de se faire justice lui-même. Sa méthode ? Une citerne de purin, déversée près des campements. Ce coup d’éclat déclenche une scène tendue, sous les yeux des voisins et des gendarmes.
Chaque année, certains terrains agricoles attirent des voyageurs en quête de tranquillité. Mais pour les exploitants, ces installations sauvages tournent souvent au cauchemar. Dans le sud de la France, un agriculteur a fini par perdre le contrôle lorsque plusieurs caravanes ont occupé son champ. Sa réponse a été radicale : il les a arrosées de purin. Une réaction qui, loin de calmer la situation, a dégénéré.
Une situation qui s’aggrave chaque été
Le scénario se répète. Dès les premiers jours d’août, des dizaines de caravanes s’installent sans autorisation sur des terrains privés. Dans cette affaire, le champ visé se trouvait à la sortie d’un petit village rural. Malgré les protestations du propriétaire, les occupants n’ont montré aucun signe de départ.
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L’agriculteur, visiblement excédé, avait déjà alerté la mairie et la gendarmerie. Mais les délais de procédure l’ont laissé seul face à un problème qui prenait de l’ampleur. Les prairies destinées à la culture du foin étaient piétinées. Des détritus s’accumulaient. Et les bêtes n’osaient plus s’approcher de certaines zones.
Connu dans le village pour son calme, cet homme de 57 ans a fini par craquer. Après plusieurs jours de tension, il a monté sa tonne à lisier, rempli d’un mélange bien connu dans le milieu agricole : du purin frais. Le matin même, il a fait le tour du champ et a déversé le liquide nauséabond à quelques mètres des campements. Certains véhicules n’ont pas été épargnés.
La scène a rapidement attiré l’attention. Des cris, des bousculades et une forte odeur ont envahi les lieux. Alertées par les riverains, les forces de l’ordre sont intervenues dans l’heure. L’agriculteur, toujours au volant de son tracteur, a tenté d’expliquer son geste. Mais la situation avait déjà dégénéré.
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Une intervention policière sous tension
Un occupant aurait tenté de s’interposer. Selon plusieurs témoins, une altercation verbale a failli virer à l’affrontement physique. Heureusement, les gendarmes ont réussi à calmer les esprits. Le propriétaire du champ a été entendu, tout comme plusieurs membres du groupe stationné sur place.
Sur les réseaux sociaux, les avis sont partagés. Certains soutiennent l’agriculteur, jugeant son acte comme une réponse à un sentiment d’injustice. D’autres dénoncent une réaction excessive et un danger pour les enfants présents sur le site.
À lireDes caravanes envahissent son champ : un agriculteur réagit de manière inattendue et virale sur les réseaux sociauxFinalement, les caravanes ont quitté le terrain dans les 48 heures. Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Une plainte aurait été déposée contre l’agriculteur pour mise en danger d’autrui et dégradation volontaire. De son côté, l’homme envisage également une action pour occupation illégale.
L’histoire met en lumière un conflit récurrent entre monde agricole et stationnements non autorisés. Face à une justice parfois lente et une pression quotidienne, certains finissent par agir seuls.Le risque, c’est que la colère prenne le pas sur le dialogue.