Une nuit d’angoisse pour Mia : quand la peur devient trop réelle, impossible à croire

  Une nuit, Mia, 5 ans, appelle la police. Elle entend du bruit sous son lit. Mais ce qu'ils trouvent dépasse la peur.

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Tard dans la soirée, Mia, cinq ans, saisit le téléphone avec des mains tremblantes. Sa voix à peine audible résonna dans le centre d’appels d’urgence : Venez vite… il y a quelqu’un sous mon lit. J’ai très peur.

L’opérateur perçut immédiatement l’urgence. Pas un cri, pas un sanglot incontrôlable, juste une peur froide, contenue. Quelque chose sonnait faux dans ce silence. L’appel fut localisé, et une patrouille fut envoyée sans délai.

Rien sous le lit… ou presque

Lorsque les policiers arrivèrent, les parents de Mia les accueillirent, gênés. Pour eux, il s’agissait simplement d’un cauchemar. Mia avait l’habitude de faire des rêves vifs. Elle parlait souvent dans son sommeil. Mais cette fois, elle était bien réveillée. Elle ne pleurait pas. Elle fixait l’escalier comme si quelque chose allait surgir.


Guidés par l’enfant, les agents montèrent à l’étage. Mia ouvrit la porte de sa chambre avec précaution. Son ours en peluche serré contre elle, elle montra du doigt son petit lit.

Deux policiers s’agenouillèrent. Ils soulevèrent la couverture, éclairèrent l’espace sous le sommier. De la poussière, quelques jouets éparpillés. Rien d’anormal.

Un des agents se redressa, prêt à rassurer la fillette. Il s’apprêtait à dire que tout allait bien.

Mais son collègue, resté accroupi, leva soudain la main. Silence. Un silence pesant tomba sur la pièce. Même la maison semblait retenir son souffle.

Des pas dans le couloir

Tous écoutèrent. Aucun bruit. Puis, lentement, un craquement retentit. Un bruit léger, presque imperceptible, venant du couloir. Comme un pas hésitant sur le vieux parquet.

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Un des policiers sortit de la chambre, arme au poing. Il inspecta le couloir, pièce par pièce. Personne.

De retour dans la chambre, il fronça les sourcils.  Le grenier, demanda-t-il. Il y a un accès ? Le père montra une trappe dans le plafond du couloir. Une petite échelle y menait.

Le policier monta lentement. L’autre resta avec Mia et sa mère, les yeux rivés sur la trappe. Quelques secondes passèrent. Puis un bruit sec. Comme un objet qu’on renverse. Un souffle court. Et enfin, un cri.

L’agent redescendit précipitamment. Il tenait dans sa main une poupée… qui ne venait pas de la maison. — Quelqu’un a vécu là-haut, dit-il d’une voix grave. Des restes de nourriture, un matelas sale… Et ce jouet, il est ancien. Très ancien.

Mia serra encore plus fort son ours. Ses yeux ne quittaient pas le plafond.

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Dans les jours qui suivirent, les policiers découvrirent que l’homme caché dans le grenier était recherché dans une autre région. Il s’était introduit dans plusieurs maisons, toujours sans bruit, toujours la nuit. Mais jamais il n’avait été repéré. Jusqu’à ce que Mia sente sa présence.

Depuis cette nuit, elle dort avec la lumière allumée. Et chaque soir, elle demande à son père de vérifier sous son lit. Juste au cas où.


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