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Mon fils, Mathis, n’a que 14 ans. Un jour, je l’ai vu rentrer avec des baskets dernier cri, un sweat à capuche de marque et de nouveaux écouteurs sans fil. Rien de tout cela ne venait de chez moi.
Il m’a dit que son père, mon ex-mari Ian, lui avait offert tout ça. Nous sommes divorcés depuis trois ans, mais nous restons en contact. Curieuse, je l’ai appelé pour le remercier. Sa réponse m’a prise de court : “Je ne lui ai rien acheté depuis des mois.” J’ai senti une boule dans mon ventre. Quelque chose clochait.
Un comportement étrange et des secrets chuchotés
À partir de ce jour-là, j’ai commencé à observer Mathis de plus près. Il devenait nerveux quand je m’approchais de son téléphone. Il sortait plus souvent qu’avant. Et surtout, il gardait constamment les yeux rivés à l’écran.
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Un soir, je l’ai surpris en train de chuchoter au téléphone. Il est sorti précipitamment, sans dire où il allait. Je n’ai pas pu rester là, les bras croisés. J’ai pris mes clés et je l’ai suivi discrètement en voiture.
Il s’est arrêté dans un quartier résidentiel, assez éloigné de chez nous. Une voiture noire l’attendait. Il est monté à bord sans hésiter. Je me suis garée plus loin, le cœur battant. C’est alors que j’ai vu une femme blonde au volant. Elle s’est tournée vers lui et a souri. Je n’avais jamais vu ce visage. Mais quelque chose dans son regard m’a glacée.
Une réalité brutale
Le lendemain, j’ai confronté Mathis. D’abord, il a nié. Puis, face à mon insistance, il a craqué. Il m’a avoué que cette femme, qui se fait appeler « Sandy », lui donnait de l’argent et des cadeaux en échange de photos, de discussions, de « temps passé avec elle ». Il n’a que 14 ans. Elle en a plus de 30.
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J’ai eu le souffle coupé. J’ai senti mes jambes flancher. Mon fils, mon petit garçon, était pris au piège d’une relation qu’il ne comprenait même pas.
Je n’ai pas crié. J’ai appelé les autorités. Et j’ai pris rendez-vous avec un psychologue spécialisé.
Depuis, nous avançons pas à pas. Mathis suit une thérapie. Moi aussi. Ce genre de situation détruit la confiance, mais il faut tenir debout pour les enfants.
Les réseaux sociaux, les jeux en ligne, les forums : tous ces espaces numériques deviennent des terrains de chasse pour des adultes mal intentionnés. Ils savent exactement quoi dire. Ils savent à qui parler. Et surtout, ils savent détecter les enfants les plus vulnérables.
À lireUne star de télé-réalité en deuil : son fils meurt, elle partage un message émouvantCe que j’ai vécu, aucun parent ne devrait l’endurer. Mais cela peut arriver à n’importe qui. Personne n’est à l’abri.
Ne baissez jamais la garde. Posez des questions. Regardez ce que vos enfants font en ligne. Pas pour les contrôler. Mais pour les protéger.
Car un simple écouteur, une paire de baskets ou un sourire en coin peut cacher une histoire bien plus sombre que vous ne l’imaginez.