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Ce n’est pas la première fois que François Hollande critique Emmanuel Macron. Mais cette fois, l’ex-chef de l’État ne mâche pas ses mots. En pleine intervention publique, il hausse le ton. Devant une salle attentive, il lâche cette phrase sans détour : “Comment a-t-il pu faire ça ?”
Le ton est grave. Le regard aussi. Hollande ne cache plus son agacement. Le sujet en question touche un point sensible : la politique migratoire et la gestion des réfugiés sur le sol français. Un terrain déjà inflammable, mais les mots de Hollande allument un feu nouveau.
Il dénonce une “trahison morale”. Selon lui, certaines décisions récentes vont à l’encontre des valeurs fondamentales de la République. Il parle de respect, de dignité, de responsabilité. Et il accuse, frontalement.
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L’audience reste silencieuse. Chacun sent que quelque chose se passe. Un ancien président qui s’adresse ainsi à son successeur, en public, avec cette colère maîtrisée… C’est rare. Et ça frappe fort.
Une fracture de plus entre deux visions de la France
François Hollande et Emmanuel Macron ont souvent affiché des divergences. Mais cette sortie marque un tournant. Elle ne se limite plus à une différence d’opinion. Elle prend des airs de rupture franche.
À lireUne grande star de cinéma vient de nous quitter : son talent et son charisme ont marqué une époque, elle ne sera jamais oubliéeSelon Hollande, la France perd peu à peu son âme. Il évoque des décisions prises “au nom de la fermeté”, qui laissent de côté l’humain. Il fustige le silence de l’Élysée face à certains drames récents, notamment autour de campements démantelés sans solution durable.
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Ses propos ciblent directement la stratégie présidentielle :
“On ne dirige pas un pays en oubliant ceux qui n’ont plus de voix”, déclare-t-il.
Il enchaîne, plus déterminé que jamais. Il évoque les promesses faites par Macron lors de sa première campagne. Puis il affirme que ces engagements sont restés lettre morte. Le ton monte. L’ancien président ne cache plus sa frustration.
Dans la salle, certains acquiescent discrètement. D’autres restent figés. La tension est palpable. Le discours, lui, circule rapidement sur les réseaux. En quelques heures, les extraits vidéos font le tour des médias.
Une prise de parole qui dérange au sommet
À l’Élysée, cette déclaration passe mal. Plusieurs conseillers tentent d’éteindre l’incendie. Officiellement, aucune réaction. Mais en coulisses, les commentaires fusent. Certains dénoncent un “manque de loyauté”. D’autres voient dans cette sortie un calcul politique.
À lireLa petite amie de Gilles Verdez lui a été infidèle et maintenant elle parle ouvertement de leur relation, avouant des secrets que personne n’imaginaitHollande, lui, ne cherche plus à ménager son ancien ministre. Il trace une ligne claire entre deux modèles. D’un côté, une République qu’il défend avec conviction. De l’autre, un pouvoir qu’il accuse de dérive.
Ce face-à-face à distance entre deux figures de la gauche française reflète un malaise plus large. La fracture ne touche pas que les élites. Elle se ressent aussi dans la rue, dans les urnes, dans les débats.