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Une scène inédite s’est déroulée ce mardi 21 octobre à Paris. Pour la première fois, un président de la République française a été conduit derrière les murs d’une prison. Nicolas Sarkozy, condamné à cinq ans de détention pour association de malfaiteurs dans le cadre du procès libyen, a été incarcéré à la prison de la Santé peu avant 10 h. Un moment lourd de symboles pour la vie politique française.
Avant son départ, l’ancien chef d’État a salué les Français rassemblés devant son domicile. Ses partisans ont crié leur soutien tandis que le convoi prenait la direction du centre pénitentiaire. Quelques instants plus tôt, Nicolas Sarkozy s’était adressé à ses compatriotes sur le réseau X.
Dans son message, il a dénoncé ce qu’il qualifie de « scandale judiciaire » et s’est déclaré innocent. Selon lui, la justice a frappé de manière injuste. « La vérité triomphera », a-t-il promis, exprimant aussi sa tristesse pour une France, selon ses mots, « humiliée par la vengeance »*.
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Un ancien président derrière les barreaux
Condamné le 25 septembre par le tribunal correctionnel de Paris, Nicolas Sarkozy a immédiatement fait appel. Malgré cette procédure, la peine a été assortie d’une exécution provisoire. Résultat : l’ancien président a dû rejoindre la prison avant même que la Cour d’appel ne statue sur sa demande de mise en liberté.
Ses avocats dénoncent une décision injuste et une humiliation publique. Me Christophe Ingrain a affirmé que son client restera incarcéré « pour un minimum de trois semaines ou d’un mois », le temps que la Cour rende sa décision.
À lireLe retour tonitruant de Nicolas Sarkozy : un discours qui secoue la scène politique françaiseCette incarcération soulève de nombreuses réactions dans la classe politique. Les proches de Nicolas Sarkozy parlent d’un acharnement, tandis que ses opposants voient dans cette condamnation un signe fort : celui d’une justice indépendante, appliquée sans distinction. Dans les médias comme sur les réseaux sociaux, les débats se multiplient. Certains saluent une justice qui ne recule pas devant les puissants. D’autres y lisent une volonté de vengeance judiciaire.
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Un tournant pour la République
Jamais un ancien président n’avait connu une telle situation. Ce moment marque un tournant dans la relation entre pouvoir politique et justice. L’image d’un ex-chef de l’État entrant dans une cellule reste gravée dans les mémoires. Pour beaucoup, cette affaire dépasse le simple cadre juridique : elle questionne la confiance des citoyens dans les institutions et la manière dont la justice traite les responsables publics.
Les prochains jours seront décisifs. La Cour d’appel de Paris doit se prononcer sur la demande de mise en liberté déposée par la défense. Si elle est acceptée, Nicolas Sarkozy pourrait sortir de la prison de la Santé sous conditions. Dans le cas contraire, il devra purger une partie de sa peine avant de connaître l’issue de son appel.

Cette affaire, déjà historique, continue de secouer la scène politique. Ainsi, entre émotion, indignation et débats de fond, la France assiste à un événement sans précédent. Par conséquent, le destin judiciaire de Nicolas Sarkozy reste suspendu à la décision de la justice, tandis que son incarcération marque déjà une page nouvelle et controversée de la Ve République.
