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Le général Fabien Mandon, chef d’état-major des armées, a lancé un avertissement clair : la France doit se tenir prête à un affrontement majeur dans un horizon de trois à quatre ans. Selon lui, la Russie pourrait intensifier ses actions hostiles en Europe, sur fond de guerre en Ukraine et de tensions géopolitiques croissantes. Cette déclaration marque une étape importante dans la préparation militaire française, engagée dans un vaste effort de réarmement.
Une préparation militaire accélérée face à la menace russe
Lors de son audition devant la commission de la Défense, le général Mandon a précisé que son objectif premier était de rendre les armées capables de répondre à un choc majeur. Ce test pourrait, selon lui, prendre une forme hybride ou devenir beaucoup plus violent. Cette anticipation découle directement de l’analyse des comportements russes depuis plusieurs années : opérations d’influence, attaques cyber, provocations aériennes et guerre d’agression en Ukraine.
Le président Emmanuel Macron avait déjà souligné début octobre que l’Europe se trouvait dans une confrontation directe avec la Russie. Selon lui, aucune faiblesse ne doit apparaître face à un adversaire qui multiplie les offensives, qu’elles soient militaires, numériques ou informationnelles. Cette ligne politique renforce la nécessité d’un réarmement rapide et coordonné entre les alliés européens.
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La stratégie française s’appuie sur une modernisation de ses capacités opérationnelles, mais aussi sur une vigilance accrue dans le domaine cyber. Le ministère des Armées multiplie les investissements dans les technologies de défense, l’intelligence artificielle et la cybersécurité. Ces efforts visent à garantir la résilience des infrastructures militaires et à contrer les offensives numériques russes, souvent attribuées au renseignement militaire de Moscou.
Cyberguerre : la France nomme publiquement ses adversaires
La menace ne se limite plus aux champs de bataille traditionnels. Depuis plusieurs années, les services russes multiplient les attaques informatiques contre les démocraties européennes. Le groupe APT28, affilié au renseignement militaire russe (GRU), mène des opérations offensives visant à déstabiliser les opinions publiques et à interférer dans les processus électoraux.
Au printemps dernier, les autorités françaises ont pour la première fois attribué officiellement à ce groupe une série de cyberattaques remontant à la campagne présidentielle de 2017. Jean-Noël Barrot, chef de la diplomatie française, avait alors dénoncé sur le réseau X la responsabilité du GRU dans ces opérations. Cette communication publique traduit un changement d’approche : la France choisit désormais la transparence pour contrer la désinformation et renforcer la confiance nationale.
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L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) vient d’ailleurs de publier un nouveau rapport détaillant les offensives numériques subies entre 2021 et fin 2024. Ces attaques illustrent la montée en puissance d’une guerre hybride où la frontière entre paix et conflit s’efface peu à peu.
À lireExpressions d’amour passionnées : comment déclarer ses sentiments avec intensitéFace à cette réalité, Paris veut anticiper plutôt que subir. Le général Mandon insiste : les armées doivent se préparer à une épreuve stratégique, dans un contexte où la dissuasion et la vigilance deviennent les meilleurs remparts contre les ambitions de Moscou.
