Les dangers mortels de la varicelle : une maladie à ne jamais sous-estimer

  Même si elle paraît anodine, la varicelle peut provoquer des complications mortelles. Protégez-vous avant qu’il ne soit trop tard.

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La varicelle paraît souvent bénigne. Beaucoup pensent qu’elle ne touche que les enfants et qu’un peu de fièvre, quelques boutons, et tout passe vite. Pourtant, cette infection virale peut devenir un véritable cauchemar. Certaines complications mettent la vie en danger, surtout chez les adultes, les femmes enceintes et les personnes fragiles. Comprendre les risques réels permet d’agir vite et de protéger ceux qu’on aime.

Quand la varicelle tourne au drame

La varicelle se transmet très facilement. Un simple contact avec une personne infectée suffit pour attraper le virus. Après quelques jours, la fièvre monte et des boutons rouges apparaissent. Jusque-là, rien d’inquiétant. Le danger arrive quand le virus attaque d’autres organes.

Chez certains malades, la varicelle provoque une pneumonie sévère. Les poumons s’enflamment, la respiration devient difficile, la saturation d’oxygène chute. Sans traitement rapide, la situation peut dégénérer.


Le cerveau peut lui aussi être touché. On parle alors d’encéphalite varicelleuse. Maux de tête violents, troubles de la conscience, convulsions : les symptômes apparaissent brutalement. Ce type de complication laisse parfois des séquelles irréversibles.

Les bactéries profitent aussi des plaies cutanées pour s’infiltrer. Une simple gratture peut entraîner une infection grave de la peau, voire une septicémie. Dans certains cas, une hospitalisation d’urgence s’impose.

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Les femmes enceintes courent un risque particulier. Si elles attrapent la varicelle, le virus peut atteindre le fœtus et provoquer des malformations. Le nouveau-né, lui, peut développer une forme néonatale extrêmement dangereuse.

Prévenir, protéger et agir rapidement

Le vaccin contre la varicelle reste le moyen le plus sûr d’éviter les complications. Les enfants non immunisés devraient le recevoir avant l’entrée à l’école. Les adultes qui n’ont jamais eu la varicelle doivent également y penser, surtout s’ils travaillent dans le secteur médical ou auprès de jeunes enfants.

Lorsqu’une personne non vaccinée a été exposée au virus, une injection préventive peut limiter les risques. Ce geste doit être effectué rapidement, dans les trois jours suivant le contact.

En cas de contamination, certains gestes réduisent la gravité de la maladie. Garder les ongles courts empêche les surinfections cutanées. Boire beaucoup d’eau aide à faire baisser la fièvre. Des médicaments antiviraux peuvent être prescrits pour les formes sévères, mais seulement sous contrôle médical.

Un adulte atteint doit rester vigilant. Si la fièvre persiste, si la toux s’aggrave ou si des troubles neurologiques apparaissent, consulter sans délai devient vital. Chaque heure compte.

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La varicelle n’est donc pas une simple maladie infantile. Elle peut entraîner des complications dramatiques et, dans les cas les plus graves, la mort. Se protéger, c’est protéger les autres.


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