Cancer du pancréas : les deux symptômes qui auraient pu sauver mon père

  En seulement douze semaines, le cancer du pancréas m'a tout pris. Reconnaître ces deux signes peut faire la différence entre la vie et la mort.

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Le cancer du pancréas fait partie des maladies les plus redoutées. Silencieux, rapide, souvent diagnostiqué trop tard. Mon père en a été victime. Douze semaines. C’est tout ce qu’il a fallu pour que la maladie l’emporte.
Si nous avions reconnu les premiers signes, peut-être que son histoire aurait été différente.

Un mal silencieux qui avance vite

Tout a commencé par des douleurs légères dans le haut du ventre. Mon père pensait à une simple indigestion. Puis, la douleur s’est déplacée vers le dos. Il mettait ça sur le compte du stress ou d’une mauvaise posture. Mais le cancer du pancréas agit sans bruit. Quand les symptômes deviennent visibles, la maladie a souvent déjà pris de l’avance.

Un autre signe aurait dû nous alerter : une perte de poids soudaine. En quelques semaines, il avait perdu près de six kilos sans changer son alimentation. Il se disait que c’était l’âge. Nous pensions que tout allait rentrer dans l’ordre. Nous avions tort.


Le pancréas joue un rôle clé dans la digestion et la régulation du sucre. Quand une tumeur s’y développe, tout le système digestif se dérègle. Les douleurs abdominales, la fatigue, la perte d’appétit ne sont pas anodines. Agir tôt peut tout changer.

Deux symptômes à ne jamais ignorer

Le premier signe inquiétant, c’est la jaunisse. La peau et le blanc des yeux prennent une teinte jaune. Ce symptôme apparaît lorsque la tumeur bloque les voies biliaires. Mon père en a souffert. Mais nous avons mis ça sur le compte d’un problème de foie. Une erreur dramatique. Ce signal doit conduire à une consultation immédiate.

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Le second signe, plus discret, c’est la perte d’appétit accompagnée de nausées. Il disait souvent : « Je n’ai plus faim, même le café me dégoûte. »

Ce changement brutal dans ses habitudes alimentaires cachait en réalité une inflammation du pancréas. À ce stade, la maladie était déjà installée.

Le diagnostic est tombé trop tard. Le cancer s’était propagé. Aucun traitement n’a pu inverser le cours des choses. Douze semaines plus tard, nous le perdions.

Aujourd’hui, je veux que ce témoignage serve à d’autres familles. Ces deux symptômes – jaunisse et perte d’appétit – ne doivent jamais être pris à la légère. Ils peuvent révéler un cancer du pancréas à un stade précoce, quand les chances de traitement sont encore réelles.

Parler de cette maladie reste difficile. Mais en partageant ces signaux, chacun peut réagir plus vite. Le dépistage précoce sauve des vies. Si une personne de votre entourage présente ces signes, le médecin doit être consulté sans attendre.

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Le cancer du pancréas ne laisse que peu de temps pour agir. Mon père nous l’a appris de la manière la plus douloureuse.

Ne laissez pas ces symptômes passer inaperçus. Une simple visite médicale peut changer un destin.


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