12 millions d’euros de taxe Zucman : un patron prêt à quitter la France plutôt que de payer !

  Un chef d’entreprise français menace de quitter le pays pour échapper à la taxe Zucman qu’il juge injuste et dangereuse pour les PME.

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12 millions d’euros. Ce chiffre suffit à bouleverser la vie d’un chef d’entreprise français. À la tête d’une société de prothèses dentaires, ce dirigeant affirme qu’il refusera de payer une taxe basée sur la valeur globale de son entreprise. Pour lui, la taxe Zucman, inspirée des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, frappe à tort ceux qui créent de la valeur sans forcément disposer de liquidités.

L’homme ne se cache pas : il assume son succès, mais conteste le principe d’un impôt calculé sur la valeur estimée de son entreprise plutôt que sur ses revenus réels. « Je veux bien payer sur ce que je gagne, pas sur ce que je ne possède pas », insiste-t-il. Une phrase simple, mais lourde de sens.

Ce type de discours n’appartenait jusqu’ici qu’aux grands noms du CAC 40 ou aux fortunes médiatisées. Désormais, il résonne dans les ateliers, les bureaux et les zones industrielles. La taxe Zucman ne vise plus seulement les géants : elle inquiète les patrons des PME et ETI, ces moteurs souvent discrets de l’économie française.


La crainte d’un exil entrepreneurial

Depuis plusieurs semaines, les conversations s’enflamment dans les milieux patronaux. Beaucoup redoutent une fiscalité qui, selon eux, pénalise la création d’emplois et ralentit l’investissement. Ce chef d’entreprise n’est pas un cas isolé : d’autres dirigeants commencent à se demander s’ils ne devraient pas vendre et partir, comme lui.

Son entreprise, construite à la force du travail, emploie plusieurs dizaines de salariés. Chaque jour, il lutte pour maintenir la production en France, entre coûts élevés, inflation et concurrence internationale. Mais cette nouvelle taxe pourrait changer la donne.

Le problème ne vient pas seulement du montant. Il vient du principe même : être taxé sur la valeur estimée d’une société revient, selon lui, à taxer un potentiel, pas une richesse réelle. Et cette nuance change tout.

Les entrepreneurs redoutent une spirale : moins de marges, moins d’investissement, et au final moins d’emplois. Certains parlent déjà d’un nouvel exil fiscal, non plus réservé aux milliardaires, mais aux créateurs d’entreprises. Un glissement symbolique qui pourrait coûter cher à la France.

Vers une fracture entre l’État et les entrepreneurs ?

Dans les couloirs des chambres de commerce, le sujet revient sans cesse. Les dirigeants demandent une clarification rapide du dispositif. Ils veulent comprendre comment l’État compte évaluer leurs entreprises et sur quelle base.

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Ce patron, lui, se prépare au pire. S’il doit choisir entre survivre ou rester, il n’hésitera pas. « Je vendrais et je partirais », répète-t-il, le regard ferme. Pour lui, la France envoie un message dangereux : réussir devient suspect.

La taxe Zucman devait viser les multinationales capables de déplacer leurs profits. Mais elle risque d’entraîner dans son sillage les entrepreneurs qui n’ont ni évasion ni paradis fiscal, seulement une usine et des salariés à faire vivre.

Au fond, ce débat dépasse la fiscalité : il touche à la valeur du travail, du risque et de la réussite. Si la France veut garder ses créateurs, elle devra trouver un équilibre entre justice sociale et encouragement de l’initiative privée. Sinon, d’autres prendront la route, comme ce patron décidé à dire : assez, je pars.


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